La vaccination des femmes enceintes possible dès le début de grossesse, assure Olivier Véran
VACCIN - Les femmes enceintes peuvent se faire vacciner contre le Covid-19 dès le “1er trimestre” de grossesse, a indiqué ce mardi 20 juillet Olivier Véran, annonçant une liste très restreinte de contre-indications médicales au vaccin.En dehors...
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VACCIN - Les femmes enceintes peuvent se faire vacciner contre le Covid-19 dès le “1er trimestre” de grossesse, a indiqué ce mardi 20 juillet Olivier Véran, annonçant une liste très restreinte de contre-indications médicales au vaccin.
En dehors de trois situations, “qui concernent potentiellement quelques centaines de Français, il n’y a aucune contre-indication au vaccin ARN messager” contre le Covid, “y compris la grossesse (au) 1er trimestre”, a déclaré le ministre de la Santé lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.
Contre-indications vaccinales: @BBrocard (DEM) soulève "cette difficulté dans la mise en œuvre de la prochaine loi" : "Rien ne semble prévu dans le #PasseSanitaire".
— Assemblée nationale (@AssembleeNat) July 20, 2021
Elle demande aussi de "rassurer les français ne disposant pas d'outils numériques" #DirectAN#QAGpic.twitter.com/O77h0wiure
Le vaccin contre le Covid-19 est actuellement déconseillé aux femmes en début de grossesse, en raison d’un manque de données, mais aucun risque particulier n’a été observé chez celles ayant malgré tout reçu une dose de vaccin pendant cette période, en particulier lorsqu’elles ne savaient pas encore qu’elles étaient enceintes.
Une liste de trois contre-indications médicales a été établie, après avis de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), du comité sur la stratégie vaccinale d’Alain Fischer et du conseil scientifique, a expliqué Olivier Véran.
La 1ère est le “syndrome PIMS”, ou syndrome inflammatoire multi-systémique pédiatrique, une complication “extrêmement rare” qui a touché certains enfants et adolescents à la suite d’une infection par le coronavirus.
Une dizaine de personnes allergiques au PEG2000 en France
La deuxième concerne “les réactions type myocardite, péricardite et hépatite sévère ayant nécessité une hospitalisation et faisant suite à une 1ère injection de vaccin d’ARNm”, a poursuivi le ministre.
La dernière porte sur les personnes allergiques à l’un des composants du vaccin, le PEG2000, ou polyéthylène glycol, une situation qui “doit concerner à peu près 10 cas dans notre pays”, a-t-il assuré.
Ni la grossesse, “ni les antécédents d’allergie à un antibiotique ou une piqûre d’abeille” ne constituent des contre-indications à la vaccination, a ajouté le ministre.
“C’est donc sur cette base-là que des certificats médicaux en bonne et due forme peuvent être reconnus comme des contre-indications et non pas sur un simple avis médical ou pharmaceutique avec des antécédents allergiques”, a-t-il insisté.
L’Assemblée nationale doit débattre à partir de mercredi d’un projet de loi qui instaure une obligation à se faire vacciner contre le Covid pour les soignants et les personnes travaillant au contact de personnes vulnérables et qui conditionne l’entrée dans de nombreux lieux à la présentation d’un pass sanitaire attestant d’une vaccination complète, d’une infection récente ou d’un test négatif.
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