La Vache et le Prisonnier : pourquoi le réalisateur Henri Verneuil aurait préféré Bourvil à la place de Fernandel

Avec ses 8 849 752 entrées, le film La Vache et le Prisonnier reste, soixante-quatre ans après sa sortie, dans le Top 20 des plus grands succès du cinéma français, devant le cultissime Fabuleux Destin d'Amélie Poulain et Les Choristes. Mais...

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Avec ses 8 849 752 entrées, le film La Vache et le Prisonnier reste, soixante-quatre ans après sa sortie, dans le Top 20 des plus grands succès du cinéma français, devant le cultissime Fabuleux Destin d'Amélie Poulain et Les Choristes. Mais si sa tendresse et sa drôlerie firent chavirer les Français, son tournage ne ressembla pas toujours à une partie de plaisir. Ainsi, même s'ils avaient déjà travaillé ensemble sept fois (Le Boulanger de Valorgue, Le Fruit défendu, La Table aux crevés, Carnaval, L'Ennemi public n° 1, Le Mouton à cinq pattes et Le Grand Chef),le réalisateur Henri Verneuil et Fernandel eurent quelques différends et incompatibilités d'humeur. Soucieux de n'offrir que son meilleur profil, l'acteur exigeait d'être filmé systématiquement de face. Et il avait également obtenu de venir sur place avec sa cuisinière personnelle, qui lui préparait des bouillabaisses lui rappelant sa Provence natale.

Un sou étant un sou, Fernandel proposait parfois au cinéaste de partager ses repas en loge mais les reportait illico sur ses notes de frais pour se les faire rembourser par la production ! Rien d'étonnant donc à ce que cette collaboration ait été la dernière que nouèrent les deux hommes, malgré le triomphe qu'ils connurent ensemble au box-office. Henri Verneuil déclara même avoir regretté de ne pas avoir choisi Bourvil comme comédien principal. La bovine Marguerite, avec qui Fernandel partagea l'affiche, se montra moins capricieuse. Mais il fallut procéder à un très vaste casting auprès de six cents animaux pour trouver cette vedette à quatre pattes et sa doublure, qui lui permit de se ménager pendant le long périple effectué de Munich à Stuttgart pour les besoins de l'intrigue. Après le clap final, Marguerite échappa à l'abattoir grâce à Henri Verneuil, qui la confia à un fermier normand afin qu'elle puisse couler de vieux jours heureux. Conçu à la base en noir et blanc, cet opus a été, en 1990, le 1er long-métrage colorisé diffusé à la télévision.

La Vache et le Prisonnier © © LES FILMS DU CYCLOPE La Vache et le Prisonnier © © LES FILMS DU CYCLOPE La Vache et le Prisonnier © © LES FILMS DU CYCLOPE La Vache et le Prisonnier © © LES FILMS DU CYCLOPE La Vache et le Prisonnier © © LES FILMS DU CYCLOPE La Vache et le Prisonnier © © LES FILMS DU CYCLOPE