L'appel de pro-Trump à manifester devant le siège de Twitter fait un flop
ÉTATS-UNIS - Des partisans de Donald Trump avaient appelé à manifester ce lundi 11 janvier devant le siège de Twitter à San Francisco pour protester contre la fermeture du compte du président sortant sur ce réseau social, mais seule une poignée...
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ÉTATS-UNIS - Des partisans de Donald Trump avaient appelé à manifester ce lundi 11 janvier devant le siège de Twitter à San Francisco pour protester contre la fermeture du compte du président sortant sur ce réseau social, mais seule une poignée d’entre eux ont répondu présent, rapportent des médias locaux.
Des messages publiés ce week-end sur un forum internet prisé de l’extrême droite, TheDonald.win, appelaient les partisans de l’ex-magnat de l’immobilier à se rassembler devant le siège de Twitter, certains demandant aux participants de se munir de menottes en plastique pour procéder à des “arrestations citoyennes”, selon le quotidien San Francisco Chronicle.
Malgré le fait que la plupart des employés de Twitter pratiquent le télétravail depuis le début de la pandémie de Covid-19 et que leurs bureaux sont quasiment déserts, la police de San Francisco avait pris ces menaces au sérieux et déployé lundi matin des dizaines d’agents près du bâtiment, protégé par des barrières de sécurité.
Selon les nombreux médias locaux sur place, seule une poignée de manifestants et de contre-manifestants ont finalement fait le déplacement
Police officers and reporters swarmed Twitter's heavily-barricaded headquarters Monday morning.
— SFGATE (@SFGate) January 11, 2021
But the pro-Trump mob expected to descend into San Francisco following the permanent banning of President Donald Trump on his preferred social media platform was nowhere to be found. pic.twitter.com/5F4E9XbqZ6
The police have arrived en masse. No protesters except for one man with an anti-Trump sign. And no Twitter employees, of course, bc ... COVID. pic.twitter.com/CdnArkji8b
— Trisha Thadani (@TrishaThadani) January 11, 2021
In front of @Twitter HQ in San Francisco, where a pro-Trump protest had been announced on conservative forums like TheDonald. Right now I see about as many media as police, two leftist protesters and no pro-Trump crowd. pic.twitter.com/cfaRmbDmZf
— Michael Williams (@michaeldamianw) January 11, 2021
“Je n’aime pas être censuré. Et j’ai le sentiment que les voix des conservateurs sont en train d’être censurées”, a déclaré l’un des trumpistes à la chaîne de télévision KTVU.
De son côté, Kenneth Lundgreen, 71 ans, brandissait une pancarte proclamant “Déjouez les tentatives de coup d’Etat de Trump” et expliquait vouloir s’opposer physiquement à une éventuelle “foule agitée”, comme celle qui a pris d’assaut le Capitole à Washington la semaine dernière.
Kenneth Lundgreen holds a sign outside the Twitter headquarters in San Francisco, Calif., on Monday, January 11, 2021. An anticipated protest by supporters of President Donald Trump against the social media company did not materialize by its announced start time. #sfchroniclepic.twitter.com/6CXew1YTxb
— CarlosAvilaGonzalez (@CAGisMe) January 11, 2021
Kenneth Lundrgeeen tenant sa pancarte
Peu après l’intrusion de partisans de Donald Trump dans l’enceinte du Parlement américain, Twitter avait annoncé qu’il allait fermer le compte personnel de ce dernier, face au “risque de nouvelles incitations à la violence”.
D’autres plateformes, comme Facebook, Instagram ou Snapchat, ont dans la foulée suspendu les comptes du milliardaire conservateur pour une durée indéterminée.
Donald Trump avait aussitôt accusé Twitter de “museler la liberté d’expression” en l’empêchant de s’adresser à ses quelque 88 millions d’abonnés.
Cette décision de Twitter a été vivement critiquée par les partisans de Donald Trump mais aussi par différentes personnalités hors des États-Unis, à l’instar de la chancelière allemande Angela Merkel, qui l’a jugée “problématique”.
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