L'arrêt de travail spécial Covid-19 fonctionne bien (et sans abus)

ÉCONOMIE - Mis en place le 10 janvier par le gouvernement dans le cadre de la stratégie “tester tracer isoler”, les arrêts de travail spécial Covid-19 enregistrent un premier bilan positif, un peu moins d’un mois après leur déploiement. Dans...

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Les arrêts de travail spécial Covid-19 fonctionnent bien (et sans abus) (photo d'illustration prise en 2019)

ÉCONOMIE - Mis en place le 10 janvier par le gouvernement dans le cadre de la stratégie “tester tracer isoler”, les arrêts de travail spécial Covid-19 enregistrent un premier bilan positif, un peu moins d’un mois après leur déploiement. 

Dans les colonnes des Échos, le directeur de l’Assurance-maladie Thomas Fatôme indique que 65.600 demandes d’arrêts ont été formulées sur le site. Avec en moyenne, 3000 arrêts enregistrés chaque jour. “C’est un volume raisonnable, stable et conforme à la cible. La mesure atteint son objectif, donc nous allons poursuivre sa mise en oeuvre”, a-t-il assuré, rappelant que hors Covid, le total quotidien atteint en moyenne 30.000 arrêts.

Ce dispositif permet d’être arrêté immédiatement - sans passer par un médecin - en cas de suspicion de contamination au coronavirus. Un test doit ensuite être effectué dans les 48h, pour prolonger ou suspendre l’arrêt en fonction de son résultat. 

Pas de dérive constatée

Au lancement du dispositif, la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) avait dit craindre des fraudes et “un absentéisme incontrôlé” nuisible à l’organisation des entreprises. Toutefois, selon le constat de l’Assurance maladie, “on ne constate pas de dérive.” 

Plus de 100 contrôles sont réalisés chaque jour sur les déclarations jugées suspectes: seulement 2% des dossiers se sont pour l’instant révélés non conformes aux critères d’indemnisation, souligne le quotidien. 

En revanche, l’accompagnement des personnes testées positives, annoncé en même temps que l’arrêt maladie, n’a pas connu le même succès. Non obligatoire, il permet aux personnes testées positives qui le souhaitent de recevoir la visite d’un infirmier pour les aider dans leur quotidien. À ce jour, seulement 10% des personnes contactées ont joué le jeu. 

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