L'association de cinéma créée par Ladj Ly dans le collimateur de la justice
CULTURE - L’association “La Cité des Arts visuels”, créée par le réalisateur français Ladj Ly, fait l’objet d’une enquête de la justice pour des soupçons de malversations financières et a été perquisitionnée le 21 janvier, a révélé France Télévisions ce...
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CULTURE - L’association “La Cité des Arts visuels”, créée par le réalisateur français Ladj Ly, fait l’objet d’une enquête de la justice pour des soupçons de malversations financières et a été perquisitionnée le 21 janvier, a révélé France Télévisions ce mardi 26 janvier.
La Cité des Arts Visuels a pour vocation l’initiation aux métiers du 7e art, notamment par le biais de son école Kourtrajmé, gratuite et à destination de “ceux qui ont envie mais n’ont pas les moyens d’accéder aux écoles de cinéma”. L’association est présidée par le frère du réalisateur des “Misérables” et financée en partie par des subventions publiques et des dons privés, comme le souligne franceinfo.
Toutefois, elle est dans le viseur de la justice depuis début 2020, à la suite d’un signalement de la cellule de Bercy qui lutte contre les circuits financiers clandestins et le blanchiment d’argent.
Ladj Ly et le président de l’association “nient toute malversation”
Une enquête préliminaire a été ouverte en février 2020 par le parquet de Bobigny pour “abus de confiance” et “blanchiment” portant sur de possibles détournements de subventions publiques, à hauteur de 200.000 euros, selon les précisions d’une source judiciaire à franceinfo. Dans ce cadre, une perquisition a été menée le 21 janvier dernier.
Leur avocate maître Julia Minkowski a indiqué à France Télévisions que ses clients avaient écrit aux procureur et policiers après l’ouverture de l’enquête préliminaire “pour demander à être entendus afin de pouvoir nous expliquer sur ces prétendues malversations que nous contestons et que l’affaire soit classée le plus vite possible”.
Ce qui, selon Le Parisien, n’a pas encore été le cas. “Nous n’avons pas de nouvelle depuis. Une telle enquête peut mettre en danger certains projets et le développement d’autres structures”, précise le conseil au quotidien, affirmant que ses clients nient “toute malversation”.
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