Laurence Ferrari débarque sur Europe 1… et ça ne plaît pas à tout le monde

C'est la crise à Europe 1. La radio du groupe Lagardère est sous tension depuis l'arrivée de Vincent Bolloré en tant qu'actionnaire principal et surtout depuis l'annonce du rapprochement avec CNews. La Société des rédacteurs d'Europe 1 et l'intersyndicale...

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C'est la crise à Europe 1. La radio du groupe Lagardère est sous tension depuis l'arrivée de Vincent Bolloré en tant qu'actionnaire principal et surtout depuis l'annonce du rapprochement avec CNews. La Société des rédacteurs d'Europe 1 et l'intersyndicale estiment qu'en mêlant la ligne éditoriale de la station à celle de CNews, qui témoigne d'"un activisme politique fortement ancré à droite, voire parfois à l'extrême droite", Europe 1 "va perdre (...) son capital de crédibilité auprès des auditeurs".

"Il y a encore six semaines, Arnaud Lagardère se félicitait de rester le PDG de son groupe, d'en protéger le périmètre et l'identité. Là, le 30 juin, une Assemblée générale va acter le changement de gouvernance du groupe Lagardère. L'héritier a laissé filer le contrôle de son groupe pour sauver sa tête", a regretté Sonia Devillers dans son édito sur France Inter. "Son 1er actionnaire s'appelle Vincent Bolloré. C'est aussi celui de Canal+ et donc de la chaîne CNews, dont la grille va à la rentrée en partie fusionner avec celle d'Europe 1. Nul ne s'attendait à un tel rapprochement éclair" ajoute-t-elle.

Sonia Devilliers a pris Laurence Ferrari pour cible

Et Sonia Devillers n'a pas manqué de se payer Laurence Ferrari qui officiera à la rentrée à la fois sur CNews et sur Europe 1. "Souvenez-vous, elle était en 2008 la star du 20 Heures de TF1, après Patrick Poivre d'Arvor. Audiences chahutées. Equipe très remontée. Presse à charge. Laurence Ferrari jette l'éponge en 2012 et se récupère dans le groupe Canal+, qui lui révèle un talk-show féminin du matin sur C8. Puis, une tranche sur la chaîne d'info, iTELE" a-t-elle expliqué avant d'évoquer la grève de la chaîne info en 2016 : "iTELE contestait la reprise en main de Vincent Bolloré. Laurence Ferrari ne fait pas grève ! Un an après, elle choisit le micro d'Europe 1, où elle a débuté, pour déclarer que ce mouvement social 'a détruit l'outil de travail'".

Très remontée, Sonia Devillers a poursuivi : "de fait, iTELE, morte et enterrée, a été remplacée par CNews, avec la ligne éditoriale qu'on connaît. Il y a cinq jours, Adrien Quatennens, de La France insoumise, explique que CNews participe à un agenda d'extrême-droite. Laurence Ferrari lui répond à l'antenne qu'elle est fière de travailler à CNews" avant de conclure : "la journaliste voit enfin sa fidélité à Vincent Bolloré récompensée". Sonia Devillers ne s'est pas fait une amie.

Laurence Ferrari © JACOVIDES-MOREAU Sonia Devillers © CEDRIC PERRIN Sonia Devillers © CEDRIC PERRIN Sonia Devillers © CEDRIC PERRIN Laurence Ferrari © JACOVIDES-MOREAU Laurence Ferrari © Pierre Perusseau Laurence Ferrari © Pierre Perusseau Laurence Ferrari © Pierre Perusseau Laurence Ferrari © COADIC GUIREC Laurence Ferrari © OLIVIER BORDE Laurence Ferrari © COADIC GUIREC Laurence Ferrari © COADIC GUIREC