Le 13 Novembre, et après ? “Un an, une nuit”, film post-traumatique sincère mais maladroit
Après Novembre (Cédric Jimenez) et Revoir Paris (Alice Winocour), c’est au tour du film d’Isaki Lacuesta de prendre les attentats du 13 Novembre comme point de départ, cette fois pour appréhender les manières différentes (et opposées) dont...
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Après Novembre (Cédric Jimenez) et Revoir Paris (Alice Winocour), c’est au tour du film d’Isaki Lacuesta de prendre les attentats du 13 Novembre comme point de départ, cette fois pour appréhender les manières différentes (et opposées) dont Céline (Noémie Merlant) et Ramón (Nahuel Pérez Biscayart) essaient de se reconstruire.
Adapté du récit d’un rescapé du Bataclan, le film intègre plutôt subtilement la question de la nationalité ou comment, en tant qu’Espagnol, Ramón accuse la France d’une certaine responsabilité dans sa gestion du terrorisme. Partant de ce postulat, l’attentat en tant que bouleversement psychologique devient alors le révélateur des éléments dysfonctionnels du couple, surlignés par un montage fragmenté et un quotidien plus vraiment pareil, où l’une choisit le déni et l’autre cherche à se souvenir de tout.
Reconstitution trop fidèle
À part la mise en scène à bonne distance de l’attentat qui montre la terreur sans tomber dans le voyeurisme, le film ne laisse jamais véritablement de trace. C’est peut-être la faute à une reconstitution trop fidèle et limpide des moments-clés du récit de la reconstruction, forcément impossible et conflictuelle, qui enferme ses personnages dans les lieux communs du “film post-traumatique”.
Un an, une nuit d’Isaki Lacuesta, avec Noémie Merlant, Nahuel Pérez Biscayart (Esp., Fr., 2022, 2 h 10). En salle le 3 mai.