Le calendrier de livraison des doses de vaccins avec les retards des fabricants
VACCINATION - Vacciner l’ensemble de la population française d’ici fin août. L’objectif, rappelé par Olivier Véran en conférence de presse ce mardi 26 janvier, sera-t-il tenable? Cela dépendra de deux préalables, précise le ministre de la Santé....
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VACCINATION - Vacciner l’ensemble de la population française d’ici fin août. L’objectif, rappelé par Olivier Véran en conférence de presse ce mardi 26 janvier, sera-t-il tenable? Cela dépendra de deux préalables, précise le ministre de la Santé. D’abord, que les vaccins précommandés soient validés par les autorités sanitaires européennes. Ensuite que les doses de vaccins soient livrées pour les échéances prévues.
Et c’est là où le bat blesse. Plusieurs laboratoires pharmaceutiques ont d’ores et déjà annoncé des retards de production qui mettent à mal le calendrier initial de livraison de vaccins.
C’est d’abord le fabricant Pfizer qui a annoncé le 16 janvier un retard sur ses livraisons limité à une semaine. Clément Beaune, secrétaire d’État chargé des Affaires européennes, s’est voulu rassurant sur France Info en déclarant que le retard “n’aura pas d’impact sur le rythme de la campagne de vaccination.”
Reste que la France a reçu 140.000 doses de vaccins en moins que prévues du groupe américain Pfizer pour la semaine du 18 janvier. Le déficit en vaccins aurait même pu être encore plus important. Il a été compensé par le fait qu’il est possible, avec un matériel spécialisé, d’extraire une sixième dose des flacons Pfizer initialement prévus pour contenir cinq doses.
Moitié moins de vaccins prévus
Retard plus conséquent, le ministère de la Santé a annoncé le 26 janvier que le laboratoire AstraZeneca livrerait seulement 4,6 millions de doses à la France d’ici fin mars, soit moitié moins qu’attendu.
Quel serait l’impact de ces retards sur le déroulement de la campagne de vaccination? Fin mars, le gouvernement espérait vacciner 14 millions de personnes en comptant sur la réception de 21 millions de doses de vaccins.
Avec le nouveau calendrier de livraisons, le nombre de doses disponibles à la fin du premier trimestre ne s’élèverait plus qu’à 16,4 millions.
Conséquence de cette moindre disponibilité envisagée des stocks, les centres de vaccination risquent de fonctionner à flux tendu. À l’image de la situation du stock de vaccins attribués pour l’Île-de-France dont l’intégralité des marges de sécurité sont désormais épuisées selon le directeur de l’ARS cité par RTL.
Version corrigée pour les données de la Guyane suite à l'information de @ClaradeBort (merci!) de l'ARS Guyane d'une erreur dans le fichier disponible sur https://t.co/EDHHWWFM3K ????https://t.co/PolsA0Soanpic.twitter.com/WBwnfKGFiD
— Germain Forestier (@gforestier) January 25, 2021
Rien n’est évidemment gravé dans le marbre. Les choses pourraient s’améliorer... ou se détériorer. Du côté d’AstraZeneca, la réduction des livraisons pourrait être plus importante qu’envisagée.
Une responsable européenne a déclaré auprès de l’AFP ce mercredi 27 janvier que le laboratoire britannique ne prévoyait de ne livrer à l’UE qu’un quart des vaccins contre le coronavirus prévus au 1er trimestre. Auquel cas, la France se retrouverait fin mars avec 14 millions de doses, pour 14 millions de Français à vacciner à date.
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