Le Canard Enchaîné augmente son prix, une première en 30 ans

PRESSE - Ce n’est pas la grande forme pour l’hebdomadaire satirique. Si la plupart des journaux revoient régulièrement leurs tarifs, Le Canard Enchaîné faisait partie des rares à maintenir son prix de 1,20 euro inchangé. Ce n’est plus le cas...

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PRESSE - Ce n’est pas la grande forme pour l’hebdomadaire satirique. Si la plupart des journaux revoient régulièrement leurs tarifs, Le Canard Enchaîné faisait partie des rares à maintenir son prix de 1,20 euro inchangé. Ce n’est plus le cas à compter de cette première semaine de février, le journal étant désormais vendu au prix d′1,50 euro.

“Cela devait arriver un jour : ‘Le Canard’, qui n’avait pas augmenté son tarif depuis trente ans, plus précisément depuis décembre 1991, passe à 1,50 euro”, peut-on lire dans l’hebdomadaire, confronté à des difficultés financières inédites. 

Cependant, les tarifs des abonnements, eux, restent inchangés ce qui devrait rassurer les fidèles lecteurs du Canard Enchaîné.  “Nos tarifs demeurent de très loin les plus bas de tous les magazines nationaux d’actualité et de tous les sites numériques d’information. Comme le prix de vente du Canard au numéro”, assure encore le journal.

 

Plombé par Presstalis et le coronavirus

Alors que la presse et les médias souffrent ces dernières années, la crise sanitaire n’a fait qu’accélérer le phénomène. “Cette inflation du coût des journaux français n’est pas sans conséquence sur la baisse accélérée de la lecture de la presse dans l’Hexagone”, relève la rédaction de l’hebdomadaire satirique en pointant les hausses des tarifs répétées dans d’autres titres de presse.

Cette décision intervient alors que la version papier du Canard enchaîné enchaîné les difficultés. Pour la première fois de son histoire, l’hebdomadaire, qui ne dispose d’aucune recette publicitaire ni de subvention, a fini dans le rouge en 2019 et 2020, plombé par les créances du distributeur Presstalis dont la liquidation cette année a pesé sur les comptes de nombreux journaux.

Le Canard pointe également l’impact de la crise sanitaire. Le premier confinement avait fait baisser les ventes au numéro de plus de 20% au premier semestre alors que le journal “avait fait le choix de maintenir l’intégralité des salaires de son personnel”, sans recourir au chômage partiel.

L’hebdomadaire avait déjà fait parler de lui fin 2020. Suite au succès de sa version numérique proposée pendant le confinement, ce dernier avait alors décidé de créer un site internet “plus complet, plus facile d’accès et plus convivial”. 

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