Le Cinéma du réel 2023 complète sa programmation
Chaque année, cinéastes, critiques et spectateurs du monde entier viennent se rassembler autour du meilleur du cinéma documentaire contemporain. Le Cinéma du réel est devenu une référence fondamentale dans le paysage cinématographique, à travers...
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Chaque année, cinéastes, critiques et spectateurs du monde entier viennent se rassembler autour du meilleur du cinéma documentaire contemporain. Le Cinéma du réel est devenu une référence fondamentale dans le paysage cinématographique, à travers une programmation audacieuse, exigeante, politique et poétique. En projetant des films rares, qui pour beaucoup ne bénéficieront pas d’une distribution traditionnelle, le festival se veut avant-gardiste et novateur, comme le souligne l’édito du site : “Ainsi Cinéma du réel s’interroge sur ce qu’il en est du documentaire, de ses formes, de ses évolutions et des manières de faire des cinéastes. C’est en cela un festival exploratoire, un chantier de recherche qu’il propose en partage.”
Fort de ses six sélections, le festival offre un très large panorama de toute la diversité du cinéma documentaire, tant dans les formes déployées que dans la pluralité des regards mobilisés. En témoigne la grande variété des films sélectionnés en compétition, dont la durée varie entre quatre minutes pour le plus court et plus de dix heures pour le plus long (le documentaire fleuve, Voyage au lac d’Emmanuelle Démoris). En tout, la compétition compte une quarantaine de films projetés en avant-1ère française ou mondiale, mettant autant en lumière des 1ers longs métrages (comme Adieu sauvage de Sergio Guataquira Sarmiento) que des noms déjà bien connus du cinéma documentaire (comme Dominique Cabrera pour Un Mensch) ou du cinéma expérimental (James Benning, Jean-Claude Rousseau).
Un festival exploratoire
Le festival s’ouvrira le jeudi 23 mars avec la projection de Paradis d’Alexander Abaturov, qui nous plonge dans le nord de la Sibérie pendant l’été 2021, alors que la taïga est dévastée par des incendies géants provoqués par une vague de chaleur. Le film de clôture Orlando, ma biographie politique de Paul B. Preciado, abordera la transidentité à la 1ère personne, en entrant un dialogue avec le roman de Virginia Woolf. Entre l’enjeu climatique et environnemental et une exploration plus intimiste, ces deux films disent déjà l’étendue des expériences et des interrogations contemporaines que le festival entend embrasser.
À la compétition, s’ajoutent plusieurs autres sections mêlant films contemporains et films de patrimoine. La section “Première fenêtre”, attentive aux talents de demain, proposera une sélection de 1ers gestes documentaires, tandis que la section “L’aventure Varant Vietnam”, reviendra sur les films issus des Ateliers de formation au Cinéma Direct imaginés par Jean Rouch en 1978. La sélection “Le Monde, autre” proposera quant à elle douze regards de cinéastes (Apichatpong Weerasethakul, Pierre Creton, Ben Rivers et Ben Russell, etc.) pour renouveler notre appréhension de la réalité. À toutes ces séances, s’ajoutent des tables rondes et des séances spéciales, où philosophes, critiques et historiens dialogueront avec les cinéastes.
La programmation est à retrouver sur le site du festival. Les demandes d’accréditation sont ouvertes jusqu’au 13 mars inclus.