Le Conseil scientifique accueille quatre nouveaux experts, qui sont-ils?
SANTÉ - Quatre nouveaux membres ont été nommés au Conseil scientifique, ce mercredi 17 février, afin d’aider à élaborer la stratégie du gouvernement face à la pandémie de Covid-19. Selon un décret du journal officiel, paru ce mercredi, Catherine...
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SANTÉ - Quatre nouveaux membres ont été nommés au Conseil scientifique, ce mercredi 17 février, afin d’aider à élaborer la stratégie du gouvernement face à la pandémie de Covid-19. Selon un décret du journal officiel, paru ce mercredi, Catherine Chirouze (infectiologue), Angèle Consoli (pédopsychiatre), Olivier Guérin (gériatre et président de la Société française de gériatrie) et Thierry Lefrançois (vétérinaire), vont rejoindre le comité de scientifiques.
Pour rappel, ce dernier est présidé par Jean-François Delfraissy et a été constitué dans le contexte de l’état d’urgence sanitaire. Le comité était jusqu’ici composé de neuf experts qui se réunissent pour transmettre au gouvernement leurs recommandations. Qui sont les quatre nouveaux venus?
Catherine Chirouze, infectiologue
Catherine Chirouze est professeure à d’université et cheffe du service des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital de Besançon dans le Doubs. Selon Le Parisien, elle est en exercice depuis 24 ans et a été nommée chevalier de la Légion d’honneur le 31 décembre.
L’infectiologue travaille notamment sur les conséquences du Covid-19 sur les patients atteints. Comme le souligne BFMTV, reprenant le média MaCommune, elle a pu souligner en mai 2020 “le caractère inattendu de la maladie, qui a surpris les professionnels les plus expérimentés”. Dès le début de la crise elle conseillait d’ailleurs de ne pas rester en nombre dans des espaces clos, ce qui favorise la propagation du coronavirus.
BESANÇON - Covid-19
— macommune.info (@maCommune) November 10, 2020
Ce qui a changé à l'hôpital par rapport à la première vague de #Coronavirus.
Pr Catherine Chirouze, cheffe du service de maladies infectieuses au CHRU de #Besançon
➡️https://t.co/nsJrRQzgz1pic.twitter.com/CaCWvyPNRF
Selon elle, les vaccins sont “une bonne nouvelle scientifique qu’il va falloir traduire en santé publique”, notait-elle auprès de l’Est Républicain. Ceci en rappelant l’importance des gestes barrière. Catherine Chirouze participe également à l’étude CoV-CONTACT qui permet d’affiner la compréhension de la transmission interhumaine du coronavirus.
Angèle Consoli, pédopsychiatre
Angèle Consoli est spécialiste de l’enfant et de l’adolescent. Elle exerce à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Son arrivée au sein du comité intervient alors que la problématique de la détresse des étudiants et plus généralement des jeunes s’impose dans le débat public.
Dans les colonnes de L’Obs, elle évoquait le bilan du deuxième confinement, et estimait que ce dernier a eu des effets bien plus problématiques que le premier confinement. En cause notamment, l’impression de “tunnel” interminable qu’il a suscité. En janvier 2019, elle était signataire de l’alerte lancée par 1000 médecins sur la crise de l’hôpital.
Olivier Guérin, gériatre
Olivier Guérin est le chef du pôle gériatrie du CHU de Nice (Alpes-Maritimes). Il est aussi, depuis 2018, président de la Société Française de gériatrie et de gérontologie, note Le Parisien. Il est également l’ancien adjoint au maire de Nice pour la Santé de 2014 à 2020.
Le gériatre devrait donc se pencher sur la situation des personnes les plus âgées notamment en Ehpad, dont les conditions de vie se sont largement détériorées tout au long de la crise, entre maladie, confinement et solitude extrême.
« Il faut que tout le monde comprenne l’importance de cette mesure barrière de plus ». Le professeur Olivier Guérin, chef du service gériatrie du @CHUdeNice s’exprime au sujet du vaccin contre le #coronavirus#Nice06pic.twitter.com/onnMD0kuIq
— France Bleu Azur (@francebleuazur) December 30, 2020
“Le modèle d’Ehpad à la française souffre de faiblesses structurelles” et la crise “a montré la désorganisation complète de la prise en soins dans notre pays, notamment pour les personnes âgées polypathologiques”, estimait-t-il auprès du média Ehpadia en juillet 2020.
Thierry Lefrançois, vétérinaire
Thierry Lefrançois travaille sur l’immunologie, le diagnostic et l’épidémiologie des maladies infectieuses animales tropicales. Ses activités de recherche se sont focalisées ces dernières années sur l’émergence des maladies infectieuses, note Le Parisien. Il a été directeur de l’UMR Contrôle des maladies animales exotiques et émergentes (Cmaee).
Il est décrit par ses pairs du Conseil de l’Ordre comme “très compétent”. “Un vrai spécialiste des maladies infectieuses animales.” “Les dernières décennies ont été marquées par des crises sanitaires qui ont souvent mis en évidence l’interdépendance entre l’animal, l’humain et les écosystèmes”, a commenté le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie dans un communiqué.
En novembre, Loïc Dombreval, vétérinaire et député LREM, avait écrit à Emmanuel Macron pour lui demander d’intégrer un vétérinaire au Conseil scientifique.
Auprès du HuffPost, il insistait sur l’importance du travail vétérinaire pour éviter les “zoonoses”, quand les maladies infectieuses passent de l’animal à l’homme. Il rappelait à quel point ils sont habitués à traiter des épidémies sur de très larges populations, “environ tous les cinq ans”, citant la grippe aviaire, la rage ou encore la fièvre aphteuse. Le député rappelait également un chiffre édifiant: 75% des maladies infectieuses émergentes chez l’homme pourraient être transmises par les animaux.
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