Le covid-19 et le "quoi qu'il en coûte" vont laisser une facture énorme à la France
CORONAVIRUS - Une facture énorme, et ce pour des années. L’épidémie de covid-19 va coûter au total 424 milliards d’euros en 2020, 2021 et 2022 aux finances publiques en France, a indiqué ce mardi 13 avril le ministre de l’Action et des comptes...
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CORONAVIRUS - Une facture énorme, et ce pour des années. L’épidémie de covid-19 va coûter au total 424 milliards d’euros en 2020, 2021 et 2022 aux finances publiques en France, a indiqué ce mardi 13 avril le ministre de l’Action et des comptes publics Olivier Dussopt au Figaro.
Le chiffre, qui a été confirmé par le ministère à l’AFP, se décompose en 158 milliards d’euros pour l’année 2020, 171 milliards pour cette année -dont 56 milliards dédiés aux mesures d’urgence-, et 96 milliards d’euros en 2022. Ces sommes comprennent des baisses de recettes fiscales et les dépenses exceptionnelles liées à la crise sanitaire comme le fonds de solidarité et le chômage partiel.
Le 26 mars, soit quelques jours avant l’extension à l’ensemble du territoire métropolitain de mesures de restriction sanitaires renforcées, Olivier Dussopt avait déclaré à l’AFP que les mesures de soutien de l’État à l’économie coûteraient cette année 32 milliards d’euros.
Pas d’austérité, assure Olivier Dussopt
Après l’annonce des nouvelles mesures pour endiguer la troisième vague de covid-19, le ministre de l’Economie et des finances Bruno Le Maire avait évalué leur coût à 11 milliards d’euros pour les finances publiques. Le gouvernement a rehaussé sa prévision de déficit public de 8,5% à 9% du PIB pour cette année, après 9,2% l’an dernier.
Dans la foulée de son entrevue au Figaro, le ministre de l’Action et des comptes publics Olivier Dussopt était à l’Assemblée nationale pour les traditionnelles Questions au gouvernement du mardi. L’occasion de se défendre de toute politique d’austérité pour faire face à la pandémie, comme le lui reprochait le député insoumis Éric Coquerel.
"À écouter votre intervention, la France connaîtrait l'austérité. L'austérité, ce n'est pas tout à fait ce qui caractérise notre pays. Ni aujourd'hui, ni hier, ni demain", répond @olivierdussopt à @ericcoquerel.#DirectAN#QAGpic.twitter.com/SFLvgbrNmP
— LCP (@LCP) April 13, 2021
“Notre pays a mis en place les dispositifs les plus élaborés et les plus costauds pour permettre la prise en charge de l’activité partielle et protéger le revenu des salariés”, a-t-il notamment vanté. “C’est aussi notre pays qui a mis en œuvre les dispositions les plus protectrices des entreprises”, a ajouté Olivier Dussopt, évoquant à ce propos le fonds de solidarité et les prêts garantis par l’État.
Le ministre a finalement avancé l’argument du plan de relance sans hausse des impôts pour assurer que le gouvernement ne mène aucunement une politique d’austérité. “La protection des Français, c’est cette majorité”, a-t-il enfin répondu à Éric Coquerel, qui déplorait que l’objectif du gouvernement soit de faire payer aux travailleurs la politique de soutien aux entreprises. Le député de Seine-Saint-Denis avait notamment fustigé le manque d’ambition de l’exécutif et le refus de créer de la dette et de mettre à contribution les plus riches pour relancer l’économie au sortir de la crise.
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