Le Danemark, 1er pays européen à renoncer au vaccin d'AstraZeneca

VACCINS - C’est le 1er pays européen à le faire. Le Danemark a définitivement renoncé à utiliser le vaccin AstraZeneca contre le Covid-19 à cause de ses effets secondaires “rares” mais “graves”.Malgré les avis du régulateur européen et de l’OMS...

Le Danemark, 1er pays européen à renoncer au vaccin d'AstraZeneca

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

Des flacons du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19.

VACCINS - C’est le 1er pays européen à le faire. Le Danemark a définitivement renoncé à utiliser le vaccin AstraZeneca contre le Covid-19 à cause de ses effets secondaires “rares” mais “graves”.

Malgré les avis du régulateur européen et de l’OMS favorables à son usage, “la campagne de vaccination au Danemark continue sans le vaccin d’AstraZeneca”, a indiqué le directeur de l’Agence nationale de Santé, Søren Brostrøm, lors d’une conférence de presse.

Les quelque 150.000 personnes qui ont reçu une dose du sérum vont se voir proposer un autre vaccin pour leur seconde dose, selon les autorités.

Le Danemark était déjà le 1er pays en Europe à avoir suspendu complétement l’utilisation du vaccin le 11 mars, après des rapports décrivant des cas exceptionnels de caillots sanguins, combinés à un faible taux de plaquettes et à des saignements.

Malgré un avis favorable de l’Agence européenne des médicaments (EMA) à son usage, le pays avait maintenu sa suspension, comme la Norvège voisine, choisissant d’approfondir son enquête sur le lien entre ces quelques cas graves et la vaccination.

Si elle a ensuite confirmé le 8 avril un lien avec des cas de thrombose graves, - mais rares -, l’EMA avait estimé que les bénéfices du vaccin l’emportaient toujours sur les risques.

Quatrième vaccin en France

La majorité des pays européens qui avaient suspendu l’utilisation du vaccin l’ont reprise, le plus souvent en fixant une limite d’âge.

La France a d’ailleurs réaffirmé ce mercredi 14 avril, par la voix de Gabriel Attal, sa “confiance” envers le vaccin AstraZeneva. Le porte-parole du gouvernement a par ailleurs confirmé à l’issue du Conseil des ministres que le vaccin Johnson & Johnson, le quatrième vaccin anti-Covid-19 disponible en France, allait être “distribué et administré dans les mêmes conditions que ce qui est prévu aujourd’hui pour le vaccin AstraZeneca, c’est-à-dire pour les personnes âgées de plus de 55 ans.

“Nous avons reçu la 1ère livraison de vaccins, c’est-à-dire 200.000 doses qui sont arrivées en début de semaine sur notre territoire et qui sont en train d’être acheminées auprès de la médecine de ville et les officines de pharmacie”, a précisé Gabriel Attal.

Des cas de thrombose

Ailleurs, l’Afrique du Sud y a aussi renoncé en février car son efficacité est mise en doute face au variant qui ravage le pays. Les Etats-Unis, tout comme la Suisse, ne l’ont toujours pas autorisé, et le Venezuela a refusé de l’autoriser en invoquant ses effets secondaires.

L’abandon du vaccin signifie un rallongement de trois semaines au moins du programme d’immunisation danois, qui prévoyait la vaccination de tous les plus de 16 ans pour le mois de juillet.

Parmi les injections du vaccin AstraZeneca réalisées, deux cas de thrombose grave―dont un mortel― avaient été relevés au Danemark chez des personnes jusqu’alors en bonne santé.

À voir également sur Le HuffPost: Les hauts et les bas d’AstraZeneca, le vaccin “mal aimé”