Le directeur du Hellfest réagit aux annonces sur l’autorisation des festivals

Interrogé par Franceinfo et Ouest France, le directeur du Hellfest, Ben Barbaud, est l’un des premiers organisateurs de très gros festivals à prendre la parole suite aux mesures gouvernementales décidées par le Ministère de la Culture pour...

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Interrogé par Franceinfo et Ouest France, le directeur du Hellfest, Ben Barbaud, est l’un des premiers organisateurs de très gros festivals à prendre la parole suite aux mesures gouvernementales décidées par le Ministère de la Culture pour la tenue de ces évènements en temps de pandémie du Covid-19.

Dans les deux entretiens, il déplore l’abandon des musiques actuelles, notamment le hard-rock, qui ne peuvent pas exister dans le cadre proposé par le gouvernement : “Ce cadre restrictif nous empêche très certainement de pouvoir nous adapter et de proposer à nos festivaliers ce qu'ils ont l'habitude de voir, explique-t-il chez Franceinfo, Il est difficile d'imaginer 5 000 hard rockeurs assis sur une chaise à deux mètres de distance, en train de prendre du plaisir à écouter leurs artistes.

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Ce vendredi il évoque un nouveau “report inévitable” pour le Hellfest, alors même que le festival affiche complet depuis un an et demi – pour l’édition 2020 qui n’a pas eu lieu. Pour lui l’ADN de son festival (“des gens collés les uns aux autres, en sueur, en train de hurler avec une bière à la main”) est malheureusement incompatible avec les mesures prises ce jeudi 18 février par le gouvernement :  “il n’y a pas de modèle résilient du Hellfest”, expliquait-il à Ouest France.

En demi-teinte

Malgré le défaitisme de rigueur – qui guette les organisateurs de festivals dépassant la jauge des 5000 personnes - Ben Barbaud a assuré que si le Hellfest n’avait pas lieu cette année, l'équipe de l'organisation “va avoir envie d'exister” peut-être “sous forme digitale” ou ”sous forme de concert de soutien”. Si le directeur du Hellfest déplore les privations dont vont devoir faire preuve les jeunes pour cet été, il salue “le courage de la ministre”, laquelle a insisté pour accompagner les festivals qui “ne vont pas pouvoir s’adapter” et l’initiative de la France en la matière : "Je note que la France sera finalement le premier pays à mettre ce cadre en place, ce qui permet à un certain nombre d'organisateurs de pouvoir travailler sur des certitudes".

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