Le discours de Joe Biden au Congrès ne ressemblera à aucun autre
ÉTATS-UNIS - C’est le grand soir pour le nouveau président américain. Joe Biden prononce ce mercredi 28 avril à 21h00 (03h00 jeudi en France) son 1er discours devant le Congrès, à la veille de ses 100 jours 1ers jours au pouvoir.Un véritable...
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ÉTATS-UNIS - C’est le grand soir pour le nouveau président américain. Joe Biden prononce ce mercredi 28 avril à 21h00 (03h00 jeudi en France) son 1er discours devant le Congrès, à la veille de ses 100 jours 1ers jours au pouvoir.
Un véritable rituel qui rythme la vie politique américaine sur la colline du Capitole -et qui sera solennellement qualifié de “discours sur l’état de l’Union” lors des prochaines allocutions du même type en 2022, 2023 et 2024-, mais qui ne ressemblera cette année à aucun autre.
Covid-19 oblige, il a en effet fallu totalement revoir l’organisation de cette occasion unique pour le chef d’État de vanter son bilan et vendre son programme comme sa vision de l’Amérique face aux élus réunis au grand complet.
Une foule divisée par huit
L’événement rassemble habituellement tout le gratin de Washington: chaque année, quelque 500 places sont ajoutées dans la prestigieuse enceinte de la Chambre des représentants pour que plus de 1600 personnes puissent s’y agglutiner et assister en direct au monologue d’environ une heure.
Chaque membre du Congrès peut inviter quelqu’un, le locataire de la Maison Blanche peut convier 24 personnes en plus de la Première dame, la présidente de la Chambre des représentants peut elle aussi permettre à 24 personnes extérieures d’assister à la cérémonie. On retrouve également les membres de l’Administration, les juges de la Cour suprême ou encore des chefs de l’armée.
L’allocution version coronavirus sera bien loin de tout ça: seules 200 personnes ont été autorisées à être présentes physiquement. Les démocrates ont organisé un tirage au sort pour s’attribuer les places, les républicains, moins intéressés, se sont arrangés entre eux. Les élus ont en tout cas été priés de présenter une liste d’invités “virtuels”. Le chef de la diplomatie et le chef du Pentagone seront là en présentiel, mais la majorité du gouvernement suivra cette fois le discours à la télévision et seul un des neuf juges de la Cour suprême se tiendra face à Joe Biden.
Deux femmes derrière le président
La Première dame sera aussi de la partie, mais ne pourra inviter personne dans le box qui lui est habituellement réservé et qui permet de mettre à l’honneur des personnalités civiles ou héros du quotidien. Jill Biden sera accompagnée du second gentleman Doug Emhoff et son épouse la vice-présidente Kamala Harris.
Pour la 1ère fois dans l’histoire, deux femmes seront d’ailleurs assises derrière le président pendant son allocution: Kamala Harris donc et Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre.
Pour s’assurer du respect des mesures sanitaires, le reste des élus présents ne seront pas tous installés dans les sièges habituellement occupés par les représentants, mais seront dispersés un peu partout dans l’enceinte, y compris dans les galeries qui surplombent le podium. La cérémonie étant en intérieur, tout le monde devra porter un masque afin de suivre les recommandations du CDC, l’agence de santé américaine.
Sécurité revue à la hausse
Un autre changement, cette fois invisible pour le grand public, mais majeur: il n’y aura pas cette année de designated survivor. Habituellement, un membre du gouvernement est choisi pour ne pas assister au discours et est gardé en sécurité dans un endroit secret afin d’être en mesure de prendre les rênes du pouvoir en cas d’attaque visant le Congrès. Inutile cette fois, la majorité de l’administration n’étant pas sur place.
Toujours dans la lignée sécuritaire, le speech de Biden s’organise en plus avec l’attaque du Capitole le 6 janvier dernier en tête. Qualifiés d’”événement national à la sécurité spéciale”, les communications et préparatifs ont été fluidifiés et mis en commun entre la police du Capitole, le Pentagone, le département de la Sécurité intérieure et la police de Washington.
De quoi permettre à Joe Biden d’exposer aux élus et surtout aux Américains à la télévision en primetime, en toute tranquillité sécuritaire et sanitaire, ce qu’il a fait de ses 100 1ers jours au pouvoir, de revenir sur ses promesses de campagne, d’expliquer ses projets -notamment sur les infrastructures et les familles- et d’a priori évoquer des sujets plus sensibles comme l’immigration, la régulation des armes à feu ou les violences policières.
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