Le fils de Sophie Pétronin estime que Macron l'a "évité pendant près de 4 ans"
TÉMOIGNAGE - Il n’a pas mâché ses mots. Le fils de l’humanitaire Sophie Pétronin, ex-otage enlevée fin 2016 à Gao, au Mali, puis libérée en octobre 2020, a estimé au micro de BFMTV ce vendredi 21 mai qu’Emmanuel Macron l’avait ”évité pendant...
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TÉMOIGNAGE - Il n’a pas mâché ses mots. Le fils de l’humanitaire Sophie Pétronin, ex-otage enlevée fin 2016 à Gao, au Mali, puis libérée en octobre 2020, a estimé au micro de BFMTV ce vendredi 21 mai qu’Emmanuel Macron l’avait ”évité pendant quatre ans”.
Sophie Pétronin avait été libérée en même temps que l’homme politique malien Soumaïla Cissé, décédé depuis, et deux Italiens. Malgré des conjectures persistantes, le gouvernement malien n’a jamais confirmé le paiement d’une rançon, en plus de la libération de 200 prisonniers, dont un certain nombre de jihadistes, contre celle de ces quatre otages.
“Je ne suis pas tellement pour les mascarades, a confié Sébastien Chadaud-Pétronin, qui avait appelé à plusieurs reprises les autorités françaises à l’aide pour libérer sa mère, au micro de BFMTV. Monsieur Macron m’a évité pendant près de quatre ans, on ne va pas faire les bons copains à Villacoublay, ça ne m’intéresse pas et ça ne m’apporte rien”.
“Quelque chose de très protocolaire”
“Il avait besoin de faire quelque chose de très protocolaire, il l’a fait, c’est très bien, moi je ne me sentais pas à ma place à Villacoublay parce que j’avais plutôt le sentiment d’avoir été écarté, ignoré et pris pour un imbécile. Je ne sais pas faire la grimace donc j’ai préféré m’écarter”, a-t-il dit à nos confrères.
Egalement interrogé pour savoir si sa mère allait prochainement retourner au Mali, son fils a estimé qu’il était encore “trop tôt”. “Elle a passé cinq mois en famille, pour qu’elle puisse déjà vivre un retour à la vie normale, a-t-il déclaré.
Et d’ajouter: “Peut-être qu’un jour elle ira vivre où elle a envie d’aller, mais ce qui est clair, c’est qu’il y a une zone rouge et elle a compris et admis que ce n’était pas possible d’y aller”.
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