Le mari de Delphine Jubillar, disparue depuis décembre, placé en garde à vue

FAITS DIVERS - Le mari de Delphine Jubillar, infirmière disparue depuis décembre dans le Tarn, a été placé en garde à vue ce mercredi 16 juin, a indiqué à l’AFP le procureur de Toulouse, confirmant une information du Parisien/Aujourd’hui en...

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Cédric Jubillar participant à une battue organisée par les gendarmes pour retrouver sa femme Delphine Jubillar à Milhars, le 23 décembre 2020.

FAITS DIVERS - Le mari de Delphine Jubillar, infirmière disparue depuis décembre dans le Tarn, a été placé en garde à vue ce mercredi 16 juin, a indiqué à l’AFP le procureur de Toulouse, confirmant une information du Parisien/Aujourd’hui en France

“Je vous confirme le placement sous le régime de la garde à vue de Cédric Jubillar ce jour sur décision des deux magistrats instructeurs en charge de ce dossier”, a précisé Dominique Alzeari. 

“Un point presse sera organisé à l’issue de cette phase d’enquête dont la fixation sera fonction des décisions prises par les juges d’instruction”, a ajouté le magistrat, mettant l’accent sur “six mois d’enquête intense, des investigations multiples et complexes”. 

Selon Le Parisien, la mère du plaquiste de 33 ans a également été placée en garde à vue. Le quotidien évoque “des incohérences dans le récit de la nuit du drame ainsi qu’un mobile potentiel” relevés par les gendarmes.

Les enquêteurs privilégient la piste criminelle

L’infirmière et mère de famille de 33 ans avait disparu le 16 décembre de son domicile de Cagnac-les-Mines, près d’Albi. 

Une information judiciaire avait été ouverte pour “enlèvement, détention ou séquestration” et les enquêteurs privilégient la piste criminelle. 

Les gendarmes de la Section de recherche ont sondé lacs et rivières, mené des battues dans les champs et les bois autour du village de Cagnac-les-Mines, une ancienne cité minière de 3000 habitants, où la jeune femme habitait, avec son mari et ses deux garçons, une maison qui a été plusieurs fois perquisitionnée.

Cédric Jubillar avait été entendu fin avril en “qualité de partie civile” par les juges. Il avait participé samedi à Albi à une marche blanche réunissant 80 personnes en honneur de la jeune femme.

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