Le mari de Magali Blandin a avoué l'avoir assassiné
FAITS-DIVERS - Le corps de Magali Blandin, cette mère de quatre enfants disparue depuis le 11 février près de Rennes, a été retrouvé samedi matin dans une forêt après que son mari a avoué l’avoir tuée, a annoncé ce samedi 20 mars le procureur...
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FAITS-DIVERS - Le corps de Magali Blandin, cette mère de quatre enfants disparue depuis le 11 février près de Rennes, a été retrouvé samedi matin dans une forêt après que son mari a avoué l’avoir tuée, a annoncé ce samedi 20 mars le procureur de la République de Rennes.
Le corps a été retrouvé dans un bois à Boisgervilly, à deux kilomètres environ de Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine) où habitait Magali Blandin, “sur les indications données par son mari” lors de sa garde à vue pendant laquelle il a déclaré ”être l’auteur du meurtre prémédité de son épouse”, a précisé le procureur Philippe Astruc lors d’une conférence de presse.
L’homme, ”âgé de 45 ans, sans emploi”, a été présenté ce samedi à un juge d’instruction en vue de sa mise en examen. Son incarcération a été requise par le procureur.
Le mari de Magali Blandin a été présenté au juge en vue de sa mise en examen, annonce Philippe Astruc, procureur de la République de Rennes pic.twitter.com/Z6qklPZ8WX
— BFMTV (@BFMTV) March 20, 2021
“On est dans un homicide conjugal assez classique, il y a cette notion de possession de l’autre, cette notion d’emprise, cette notion de ‘tu ne peux pas partir’ mais la particularité ce sont les différents aspects qui vont se greffer autour de cet élément principal”, a expliqué le procureur, faisant référence au “projet criminel” entourant cette affaire, qui avait été ourdi depuis novembre, avec une tentative d’extorsion et le rôle joué par les parents du mis en cause, Jérôme G..
Le procureur a également sollicité la mise en examen et l’incarcération des parents. “Il est rare dans un homicide conjugal de voir les parents du mis en cause impliqués dans un projet criminel”, a-t-il ajouté, sans donner plus de détail sur les éléments à charge.
La disparition de cette éducatrice spécialisée de 42 ans avait été signalée le 12 février dernier par une collègue de travail, elle-même alertée par l’école constatant qu’elle n’était pas venue récupérer ses enfants.
La quadragénaire, qui s’était séparée de son conjoint en septembre, avait loué un appartement à Montfort-sur-Meu. Elle avait déposé plainte en septembre pour violences conjugales, plainte classée sans suite.
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