Le meeting de Valérie Pécresse au Cannet n'avait plus rien à voir avec celui "raté" du Zénith
LES RÉPUBLICAINS - Oral de rattrapage pour Valérie Pécresse qui tenait ce vendredi 18 février au Cannet (Alpes-Maritimes) son deuxième grand meeting de campagne après le faux départ du Zénith de Paris, pour asseoir avec pugnacité son projet...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
LES RÉPUBLICAINS - Oral de rattrapage pour Valérie Pécresse qui tenait ce vendredi 18 février au Cannet (Alpes-Maritimes) son deuxième grand meeting de campagne après le faux départ du Zénith de Paris, pour asseoir avec pugnacité son projet de “Nouvelle France”, éclipsé par les polémiques.
“Je suis femme libre et indomptable, je sera sereine dans la tempête, je garderai le cap jusqu’à l’Élysée”, a lancé la candidate LR à la présidentielle sous les applaudissements de 2000 spectateurs.
Ce meeting régional était très attendu après celui de dimanche à Paris, jugé “raté” par beaucoup.
“Elle a voulu donner dans l’emphase, ça ne lui va pas du tout! Il faut qu’elle reste elle-même”, affirmait dans l’après-midi une électrice de François Fillon en 2017, croisée à Cannes.
Dans ce bastion LR, la mise en scène était plus classique: jeunes LR assis sur scène, plusieurs ténors régionaux intervenant avant elle, deux drapeaux français et européens en arrière plan...
Surtout, Valérie Pécresse parlait sans notes, arpentant le podium et émaillant d’interpellations au public son discours de près d’une heure, loin de l’attitude figée au pupitre qui avait laissé une image calamiteuse au Zénith.
Après les doutes sciemment relayés sur le meeting du Zénith, @vpecresse à démontré ce soir, sans notes ni prompteur, son impressionnante combativité et sa vision d’une France forte et audacieuse. À cheval!
— Geoffroy Didier (@GeoffroyDidier) February 18, 2022
Ce soir c’est une @vpecresse au #Cannet spontanée déterminée et avec un projet pour la France #Pecresse#Election2022https://t.co/ThWCHCfOHv
— Eric Diard (@DiardEric) February 18, 2022
“Les amis, vous êtes prêts à traverser les tempêtes avec moi? Vous êtes prêts pour la victoire? Moi je le suis, alors suivez-moi!” a-t-elle lancé à la salle, suscitant des “oui” massifs.
Un changement de ton dont se félicitaient les spectateurs: “elle était impeccable”, assurait après le meeting Geneviève, 75 ans. “Elle s’est beaucoup améliorée, on sent qu’elle est plus à l’aise, elle était beaucoup plus convaincante qu’au Zénith”, affirmait Valérie, 47 ans.
Dans ce discours, la candidate en perte de vitesse dans les sondages a pilonné la macronie, déplorant d’être “la cible de toutes les attaques depuis janvier”. “C’est le bal des hypocrites” avec “un jeu totalement malsain de LREM pour faire monter les extrêmes” et assurer la réélection d’Emmanuel Macron, a-t-elle lancé.
“M. Macron va présenter sa candidature, il ferait mieux de présenter ses excuses”, a-t-elle lancé avant de vilipender le bilan d’un “président zigzag”: “Berezina migratoire”, ”école à bout de souffle”, justice “noyée et abandonnée”... “Cinq ans c’était trop, dix ans ce sera trop tard”, a-t-elle cinglé.
Un discours ferme sur l’immigration dans le fief d’Éric Ciotti
Par contraste, elle a défendu son projet de “Nouvelle France” pour l’après-Covid, où “il va falloir tout réparer, tout reconstruire”.
“Je veux faire connaître mon projet, je ne veux pas qu’on le déforme, qu’il se réduise à une seule de ses parties, c’est un vrai projet d’alternance à Emmanuel Macron”, avait-elle assuré dans l’après-midi lors d’un point presse, en assurant: “je trace ma route”.
Se décrivant comme “la candidate de la feuille de paie”, elle a déploré dans son discours que les retraités soient les “sacrifiés” du quinquennat Macron et a promis de rétablir l’universalité des allocations familiales.
“On va tout débureaucratiser, tout simplifier” dans la santé, a-t-elle assuré avant de déclencher les applaudissements avec son discours ferme sur l’immigration, dans le département fief d’Éric Ciotti: fin des droit du sol et regroupement familial automatiques, asile aux frontières...
Ce soir dans les Alpes-Maritimes @vpecresse a réalisé une démonstration de force.
— Eric Ciotti (@ECiotti) February 18, 2022
Elle sera la prochaine présidente de la République.
Pour que la France reste la France. pic.twitter.com/X4P7SGUjqR
Pas d’allusion dans ce discours au “grand remplacement” qui avait créé une polémique après le Zénith, la candidate assurant: “quelle que soit son origine, sa couleur de peau, son identité, je serai la présidente de la réconciliation nationale, de tous les Français”.
Valérie Pécresse est toutefois sortie du régalien pour développer d’autres axes de son projet, notamment sur la “nation éducative” et le “retour aux fondamentaux” à l’école qu’elle promet, et sur “une écologie qui ne soit pas une punition”.
Parfois accusée de ne pas suffisamment soigner Nicolas Sarkozy qui, pour l’heure ne lui a pas apporté son soutien officiel, elle a rendu un hommage appuyé à l’ancien chef de l’État à côté de qui elle a “beaucoup appris”.
En “fidèle héritière du général De Gaulle”, elle a aussi promis de “réhabiliter le référendum”, notamment sur l’immigration et la sécurité, et de relancer le referendum d’initiative populaire.
Merci les Alpes-Maritimes !
— Valérie Pécresse (@vpecresse) February 18, 2022
Merci pour cette ferveur incroyable.
C'est avec vous que nous tournerons la page Macron. #Pecresse2022pic.twitter.com/0XthbqsMff
À voir également sur Le HuffPost: “Grand remplacement”, à son meeting, Valérie Pécresse n’en est pas à sa 1ère fois