Le Noiseur est de retour au bercail dans le clip de “Relax”

Celui que l’on a toujours connu tiré à 4 épingles, sur son perpétuel 31, troque ses traditionnels costumes pour un vieil ensemble de jogging griffé à son nom. A l’instar des velléités régressives qui nous sont revenues en pleine gueule à l’heure...

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Celui que l’on a toujours connu tiré à 4 épingles, sur son perpétuel 31, troque ses traditionnels costumes pour un vieil ensemble de jogging griffé à son nom. A l’instar des velléités régressives qui nous sont revenues en pleine gueule à l’heure du 1er confinement de 2020, Le Noiseur s’est lui aussi mangé cette lancinante nostalgie qu’il met en images dans le clip de son nouveau morceau Relax. Le temps d’une vidéo, Le Noiseur redevient donc le Simon Campocasso des années 90 : fan de rap français, adepte de l’école buissonnière, du foot et des rides à vélo.

Dans cette traversée, le temps qui passe n’est jamais très loin. Malgré cette plongée vers une époque en apparence plus simple, c’est tout une réflexion sur les effets de la nostalgie qui se dessine. A la manière du Camille Redouble de Noémie Lvovsky, les appréhensions pour le futur ressurgissent en forme de ballade synthétique où l’on ne “retrouve pas les années perdues”.

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Enfant des nineties

Dans ce clip en forme de tendre rétrospective, Le Noiseur offre, par la même occasion, un joli jeu de piste de ses influences qui lorgne moins vers la chanson française que vers le rap des années 90. En retapissant sa chambre d’ados des posters d’antan, l’artiste français trace une curieuse filiation avec Doc Gynéco et son inusable Première Consultation paru en 1996. Mais il étale aussi son amour pour NTM, Diam’s, la Fonky Family, le culte L’école du micro d’argent d’IAM, le mésestimé Fabe ou pour le rap US avec le It Was Written de Nas. De quoi ressusciter tout un imaginaire de rap le temps de quelques plans.

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