Le nombre de noyades recule comparé à 2018 après un début d'été inquiétant
ACTUALITÉS - Quelque 700 noyades accidentelles, dont 168 mortelles, sont survenues en France entre juin et début août, un chiffre en baisse par rapport à la précédente enquête de 2018 pouvant s’expliquer par une météo peu encline à la baignade,...
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ACTUALITÉS - Quelque 700 noyades accidentelles, dont 168 mortelles, sont survenues en France entre juin et début août, un chiffre en baisse par rapport à la précédente enquête de 2018 pouvant s’expliquer par une météo peu encline à la baignade, a annoncé jeudi 12 août Santé publique France.
En début d’été, l’agence sanitaire s’était inquiétée d’un nombre élevé de noyades survenues entre juin et juillet (300 dont 79 décès), un bilan ayant pu être aggravé selon elle par le relâchement post-confinement (mauvaise condition physique, prise de poids..).
Sur une période plus longue, du 1er juin au 8 août, SpF a répertorié 700 noyades accidentelles “documentées”, dont 168 suivies de décès, selon les résultats préliminaires de son enquête “Noyades” réalisée tous les trois ans. Comparé à la même période en 2018, ces accidents sont en baisse de 22% (889 noyades dont 198 mortelles).
La météo maussade en lien avec la baisse des noyades
Cette diminution “pourrait être liée aux conditions climatiques beaucoup moins favorables à la baignade”, explique l’agence sanitaire dans un communiqué. “On constate une baisse notable sur la 1ère quinzaine de juillet et les tout 1ers jours d’août”, période où la météo a été particulièrement maussade, a précisé à l’AFP Aymeric Ung, responsable de l’enquête.
En 2018, “les conditions climatiques avaient été idéales quasiment tout l’été, avec une période de canicule entre fin juillet et début août”, plus propice à la baignade, ajoute-t-il.
Mais l’été 2021 n’est pas fini et le risque va augmenter avec les fortes chaleurs qui s’annoncent sur une partie de la France, avertit l’épidémiologiste.
Il souligne que le nombre de noyades d’enfants en bas âge (17), principalement dans les piscines privées, est identique à 2018 sur la même période. Or ces drames sont “parfaitement évitables”, insiste l’expert.
La majorité des victimes parmi les 45 ans et plus
C’est en mer - dans la bande des 300 mètres - que se sont produits la plupart des accidents (293) entre juin et début août. Suivent les piscines privées (133), les cours d’eau comme les fleuves et rivières (88), les plans d’eau type lac (82), les piscines collectives (63), la mer au-delà de 300 mètres (26) et 15 dans les bassins et baignoires.
57% des morts sont survenues chez les personnes âgées de 45 ans et plus. Et contrairement à 2018, les décès dans les cours et plans d’eau “n’ont pas concerné que les adultes, mais également les enfants et adolescents”, selon SpF.
Depuis 2006, ces enquêtes recensent l’intégralité des noyades, accidentelles et intentionnelles (suicide ou homicide), prises en charge par les services de secours. En 2019 et 2020, des chiffres sur les passages aux urgences pour noyades avaient été publiés, mais ils ne précisaient pas les circonstances, et ne sont pas comparables. L’enquête de 2021 court jusqu’au 30 septembre. Un nouveau point sera publié au début du mois.
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