Le pass sanitaire au cinéma? Les professionnels saisissent le Conseil d'État
LOISIRS - La décision ne pas, mais alors pas du tout. Ce jeudi 15 juillet, le monde du cinéma a saisi le Conseil d’État pour demander le report de l’instauration du pass sanitaire, mesure annoncée par Emmanuel Macron ce lundi 12 juillet et...
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LOISIRS - La décision ne pas, mais alors pas du tout. Ce jeudi 15 juillet, le monde du cinéma a saisi le Conseil d’État pour demander le report de l’instauration du pass sanitaire, mesure annoncée par Emmanuel Macron ce lundi 12 juillet et censée entrer en vigueur à compter du 21 juillet.
Plusieurs associations du milieu, dont la Fédération nationale des cinémas et le Syndicat des producteurs indépendants, réclament ”à minima” d’aligner “la date et les modalités de cette mesure pour tous les secteurs accueillant du public”, peut-on lire dans un communiqué obtenu par Le Figaro. Les bars, les restaurants et les trains sont, eux, concernés à partir du mois d’août sans que la date précise ne soit encore établie.
Aujourd’hui, le pass sanitaire est déjà demandé aux Français pour entrer en discothèque, aller dans des événements de plus de 1000 personnes ou encore voyager à l’étranger. Le Conseil scientifique prônait, dans son dernier avis, un abaissement de la jauge (actuellement fixée à 1000 personnes) pour les événements soumis à ce pass, ainsi que des “mesures partielles de restrictions” dans les zones géographiques les plus touchées, “y compris en juillet et août”.
Emmanuel Macron a suivi cette option plutôt que de réduire encore plus les jauges dans ces lieux, voire d’ordonner leur fermeture. “J’entends que ce sont des contraintes, mais c’est ce qui va nous permettre de laisser ces lieux ouverts”, a justifié ce mardi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.
Un délai “extrêmement bref”
Les organismes signataires se sentent cependant lésés. “Cette situation représente une rupture d’égalité manifeste vis-à-vis des autres secteurs comme les restaurants, les commerces ou les transports”, précisent-ils, regrettant par là même un “délai extrêmement bref qui a été alloué aux cinémas dans la mise en place du pass sanitaire”.
Pour les exploitants, qui craignent une baisse de la fréquentation du public, c’est un coup dur. D’autant plus que de grosses sorties sont attendues mercredi 21 juillet, à l’instar de Kaamelott: Premier Volet.
“Pourquoi on nous l’impose avant tout le monde, alors que dans les cinémas il y a des protocoles stricts, alors que depuis le début de l’épidémie nous n’avons pas eu un seul foyer d’infection, et alors que nous avons de très bons films programmés pendant l’été? Cela sert à quoi, cela va sauver qui?”, s’interrogeait Richard Patry, président de la Fédération nationale des cinémas français, au lendemain des annonces.
Plusieurs aménagements ont déjà été annoncés. Ce mardi 13 juillet, Olivier Véran a, par exemple, expliqué que les enfants de 12 à 17 ans seraient exemptés de pass sanitaire jusqu’au 30 août là où il n’est pas encore exigé, comme dans les cinémas, 1er loisir des Français. Malgré des bons chiffres depuis la réouverture des salles mi-mai, le monde du septième art attend plus du gouvernement.
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