Le pass sanitaire pourrait être prolongé au-delà du 15 novembre si besoin, prévient Véran
CORONAVIRUS - “Si le Covid ne disparaît pas de nos vies”, le pass sanitaire pourrait être prolongé au-delà du 15 novembre -l’échéance pour l’heure fixée par la loi- a déclaré le ministre de la Santé Olivier Véran ce jeudi 26 août au cours d’une...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
CORONAVIRUS - “Si le Covid ne disparaît pas de nos vies”, le pass sanitaire pourrait être prolongé au-delà du 15 novembre -l’échéance pour l’heure fixée par la loi- a déclaré le ministre de la Santé Olivier Véran ce jeudi 26 août au cours d’une conférence de presse.
En effet, “ce pass ne peut être prolongé au-delà du 15 novembre, sans quoi il nous faudrait un nouveau texte de loi, qui serait à nouveau débattu au Parlement”, a rappelé le ministre. “Je ne dis pas que ça ne peut pas arriver, ça pourrait arriver si le Covid ne disparaissait pas de nos vies dans les trois prochains mois”, a-t-il ajouté.
Le “succès du pass sanitaire”
Olivier Véran a en outre assuré que “les dernières réticences sont en train de tomber face au succès du pass sanitaire” qui, associé à un “système de tests efficace et la vaccination massive des Français”, a “permis de traverser l’été sans confinement malgré une vague de variant très contagieux”.
Dans l’hexagone, “si l’on n’avait pas pu compter sur le vaccin, la quatrième vague aurait pu être la pire, avec des dizaines de milliers de cas supplémentaires par jour, des cas graves en masse, les hôpitaux auraient pu être débordés en quelques semaines, cela n’est pas arrivé et nous avons de sérieuses raisons de penser que cela n’arrivera pas”, a-t-il dit.
Obligatoire depuis le 21 juillet dans les lieux (culture, loisirs, sports, salons...) accueillant plus de 50 personnes, le pass sanitaire a été étendu le 9 août à l’accès aux hôpitaux sauf urgences, aux bars et restaurants, aux grands centres commerciaux sur décision préfectorale... Il s’imposera dès lundi aux salariés des lieux concernés.
La preuve par l’exemple
Par ailleurs, le ministre de la Santé et des Solidarités a profité de sa prise de parole pour revenir sur la situation dans les Outre-mer. Le retard pris dans la vaccination aux Antilles “aura tué et tue” encore, a-t-il déploré, critiquant la persistance de la défiance vaccinale: “la peur du virus oui, la peur du vaccin, non”.
Le ministre a ainsi comparé la situation des Antilles et de la Polynésie française avec celle de l’hexagone, où “la vaccination massive” a, selon lui, “permis d’éviter le pire”. La quatrième vague qui a démarré en juillet, est “une épidémie qui tue surtout des non vaccinés, les hôpitaux sont remplis de non vaccinés, les décès touchent des non vaccinés”.
Il a donc regretté les retards dans la vaccination dans les départements et territoires d’Outremer: “une partie conséquente de la population doute, du vaccin, de son efficacité, pense qu’il y a d’autres moyens de lutter contre le virus”. “Depuis l’arrivée de la quatrième vague, les réticences reculent”, mais “le doute aura tué et tue encore parfois en métropole aussi”, a poursuivi le ministre, qui a dit avoir “vu de (ses) yeux ce que le variant Delta peut provoquer”.
2 millions de Français à vacciner d’urgence
Olivier. Véran a estimé que l’objectif de 50 millions de primo-vaccinés sera atteint dans la 1ère semaine de septembre mais le gouvernement “souhaite aller au-delà”, puisque 57 millions de Français sont éligibles. Les adolescents (12/17 ans) sont déjà vaccinés à près de 60%, et “pour les 40% restants, ce sera facilité” par la campagne prévue en milieu scolaire à la rentrée. Dès ce jeudi, un 1er centre de vaccination éphémère a par exemple ouvert dans un lycée de la Réunion pour proposer le vaccin aux élèves volontaires.
Mais pour le ministre, “la priorité des priorités ce sont les 2 millions de Français âgés ou malades qui n’ont pas encore été vaccinés”. Il a donc appelé à renforcer encore les dispositifs d’“aller vers”, demandant aussi à tous les soignants (médecins, infirmiers...) de proposer la vaccination à leurs patients encore non vaccinés en lien avec les collectivités, les associations. Il a annoncé l’envoi de lettres ciblées aux vulnérables pas encore vaccinés.
Olivier Véran a par ailleurs conclu ce point d’information en démontant un certain nombre de fake news concernant le vaccin. “Non les vaccins à ARN messager ne modifient pas le génome humain”, “non le vaccin ne perturbe pas la fertilité des femmes”, a-t-il notamment réaffirmé.
À voir également sur le HuffPost: Trump sifflé par ses partisans à qui il recommandait de se faire vacciner