Le "quoi qu'il en coûte" doit cesser en 2021, dit Olivier Dussopt
ÉCONOMIE - “Si 2021 marquera la fin de la crise et de la pandémie comme tout le monde l’espère, il faut aussi que 2021 marque la sortie du “quoi qu’il en coûte”. Le ministre des Comptes publicsOlivier Dussopt a estimé que l’année 2021 doit...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
ÉCONOMIE - “Si 2021 marquera la fin de la crise et de la pandémie comme tout le monde l’espère, il faut aussi que 2021 marque la sortie du “quoi qu’il en coûte”. Le ministre des Comptes publicsOlivier Dussopt a estimé que l’année 2021 doit marquer la fin de la politique du “quoi qu’il en coûte”, c’est-à-dire la mobilisation de tous les moyens nécessaires face à la crise du Covid-19, dans une interview aux Echos publiée ce mercredi 20 janvier.
“Pendant toute l’année 2020, nous avons dépensé massivement pour soutenir les entreprises et les Français dans la crise. Cela a été possible car nous sortions d’une année 2019 qui avait été bonne du point de vue économique grâce à notre action, et car nous avions assaini les comptes depuis 2017”, a poursuivi l’ancien député socialiste.
???? Retrouvez dans @LesEchos de demain mon interview sur l’exécution du budget 2020 de l'Etat.
— Olivier Dussopt (@olivierdussopt) January 20, 2021
➡️ Je dresse le bilan des aides mises en place pour soutenir les Français et l'économie
➡️ Ce soutien inédit sera maintenu jusqu’à la sortie de crise ! https://t.co/sv5DNTq4LW
Mais, a-t-il ajouté, “le niveau de dépenses que nous connaissons aujourd’hui n’est pas soutenable dans le temps”.
Pour faire face à l’épidémie, l’État a engagé 44,1 milliards de dépenses supplémentaires, dont 41,8 milliards de dépenses d’urgence, selon des chiffres de Bercy.
Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire avait indiqué un peu plus tôt ce mercredi que la crise et les moyens déployés par l’État se traduisaient “par le déficit budgétaire le plus élevé de notre histoire contemporaine”, lors d’une audition par la commission des Finances de l’Assemblée nationale.
Le déficit de l’État -hors périmètre des collectivités locales et de la sécurité sociale- s’est ainsi creusé de 85 milliards d’euros, passant de près de 93 milliards l’an dernier à 178,2 milliards d’euros.
À voir également sur le HuffPost: Olivier Dussopt n’était pas avare de leçons de morale... avant d’être épinglé à son tour