Le "quoi qu'il en coûte" touche à sa fin, le gouvernement précise la suite

POLITIQUE - C’est la fin d’un mécanisme qui avait été mis en place au tout début de la crise du coronavirus. Et pour cause, “l’activité économique du pays tourne à 99% de ses capacités d’avant la crise”, a annoncé ce lundi 30 août le ministre...

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Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire en conférence de presse ce lundi 30 août. À ses côtés à Bercy, Jean-Baptiste Djebbari, Elisabeth Borne, Alain Griset, Jean-Baptiste Lemoyne. 

POLITIQUE - C’est la fin d’un mécanisme qui avait été mis en place au tout début de la crise du coronavirus. Et pour cause, “l’activité économique du pays tourne à 99% de ses capacités d’avant la crise”, a annoncé ce lundi 30 août le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, précisant que l’instauration du pass sanitaire “n’a pas eu d’impact” sur l’économie. Il en veut pour preuve les dépenses par carte bancaire dans les cafés-restaurants et parcs d’attractions qui sont supérieurs à leur niveau de 2019.

Première mesure pour sortir du “quoi qu’il en coûte” annoncé par Emmanuel Macron (et dont l’addition s’élève aujourd’hui à 240 milliards d’euros), la suppression du fonds de solidarité pour les entreprises. “Il y a eu  500.000 demandes en mai, on est passé à 50.000 en juillet”, a souligné le ministre pour justifier la disparition programmée. 

Prolongé pour le mois de septembre aux mêmes conditions qu’en août, à savoir une compensation de 20% du chiffre d’affaires, le mécanisme sera supprimé définitivement à la fin de ce mois. Avec toutefois une nouveauté: les entreprises devront au moins avoir réalisé 15% de leur chiffre d’affaires d’avant la crise, le gouvernement voulant éviter les “effets d’aubaine” pour celles qui préfèrent rester totalement fermées. “L’intégralité des dispositifs de soutien sera maintenue pour les départements d’outre-mer qui sont encore soumis à des obligations de fermeture administrative”, a toutefois précisé Bruno Le Maire.

Elisabeth Borne, la ministre du Travail, a précisé aussi que la prise en charge par l’Etat de l’activité partielle allait diminuer. Le reste à charge des entreprises va passer de 25 à 40% dès le 1er septembre.

Mais pas question “d’abandonner les entreprises en difficultés du jour au lendemain”, a rassuré le locataire de Bercy. Il a précisé le dispositif qui prendra le relai le 1er octobre: l’extension du dispositif de prise en charge des coûts fixes. Celui-ci sera étendu à toutes les entreprises, alors qu’il était limité à celles réalisant plus d’un million d’euros de chiffre d’affaires jusque-là. Le ministre a prévenu les entreprises qui y auraient recours que le délai de traitement sera plus long que jusqu’à aujourd’hui. 

Trois secteurs encore très aidés

Bruno Le Maire a par ailleurs annoncé des plans d’aides spécifiques pour les secteurs encore considérablement affectés par la crise sanitaire, comme ceux de l’évènementiel, des agences de voyages ou des professionnels de la montagne. L’idée: “passer d’un dispositif général et forfaitaire, le fonds de solidarité, à un dispositif sur mesure (…) pour aider réellement chaque entreprise en difficulté”, avait prévenu sur France inter le ministre de l’Économie ce lundi. 

Ce dernier a par ailleurs annoncé une clause de revoyure au mois de novembre avec les différents secteurs concernés, afin de faire le point sur de possibles ajustements en fonction de l’évolution de la situation sanitaire. Toujours dans cette volonté d’adapter les aides aux aléas de la reprise, Bruno Le Maire a annoncé une autre réunion sur les prêts garantis par l’État (PGE) au sujet notamment de leur remboursement. L’avenir de ces prêts sera discuté lors d’un rendez-vous en présence de la Fédération bancaire française (FBF).  

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