Le rappeur Black Rob est décédé à l’âge de 51 ans
Il était la voix posée sur l’une des boucles de sample les plus entêtantes des années 2000, Black Rob, l’auteur de Whoa !, qui ouvrait le nouveau millénaire de la plus belle des manières, est décédé à l’âge de 51 ans dans un hôpital d’Atlanta,...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
Il était la voix posée sur l’une des boucles de sample les plus entêtantes des années 2000, Black Rob, l’auteur de Whoa !, qui ouvrait le nouveau millénaire de la plus belle des manières, est décédé à l’âge de 51 ans dans un hôpital d’Atlanta, ce samedi 17 avril. Dans un entretien accordé au New York Times, son ami et, un temps, partenaire de label chez Bad Boy Records, Mark Curry a indiqué que le rappeur de Buffalo s’est éteint à la suite d’un arrêt cardiaque. Comme il le rappelle, Black Rob, de son vrai nom Robert Ross, a lutté durant toute sa vie contre des problèmes de santé : diabète, lupus, insuffisance rénale ainsi que de multiples accidents vasculaires cérébraux.
Comme le précise Pitchfork, Black Rob venait d’être hospitalisé à Atlanta et avait même rendu hommage au regretté DMX dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux. Dans le même temps, Mark Curry avait lancé avec Mike Zombie une campagne sur GoFundMe afin de financer les frais d’hôpitaux de Black Rob.
>> A lire aussi : DMX, Le bruit et la fureur
L’aventure Bad Boy
Black Rob s’était rendu indispensable au label de Sean Combs aka P. Diddy durant les années 90. Après avoir formé le groupe The Schizophrenics durant sa vingtaine et fait un tour par la case prison dans les années 80, il rejoint Bad Boy Records en qualité de songwriter et écrit pour de multiples artistes du label. Malgré sa contribution à différents succès de Bad Boy Records, Black Rob attendra l’an 2000 pour connaître un succès à son nom avec son 1er album Life Story.
Comme indiqué par Pitchfork, l’album, qui se hissera en troisième place du classement Billboard avant d’être certifié disque de platine, participera pendant une courte période de temps à la renaissance de Bad Boy Records au début des années 2000, après l’assassinat en 1997 de Notorious B.I.G.
Malgré ce coup d’éclat, il ne reproduit pas cet exploit avec son second album et mettra un terme à son contrat en 2010 pour signer avec le label indépendant Duck Down Records.
De multiples hommages
A la suite de cette triste annonce, de nombreux artistes ont tenu à rendre hommage à Black Rob comme LL Cool J (“Black Rob. Un conteur d’histoires. Un MC. Un gentleman à chaque fois que je l’ai vu”, écrit-il sur Twitter), Missy Elliott, Chuck D ou encore Busta Rhymes, QTip, ou encore le membre de Griselda Records, Westside Gunn. Une foule d’hommages qui atteste de l’importance d’un MC trop souvent oublié, mais qui aura pourtant incarné, le temps d’un disque, l’après-Notorious B.I.G. pour le label Bad Boy Records.
Black Rob. A story teller. An MC. a gentleman every time I saw him. Rest in power my brother.
— LLCOOLJ (@llcoolj) April 17, 2021