Le RN peut gagner aux régionales pour 6 Français sur 10 (et voici pourquoi) - EXCLUSIF

POLITIQUE - Pour une nette majorité de Français, c’est acté: le Rassemblement national présidera une ou plusieurs régions à l’issue des élections régionales qui se tiendront les 20 et 21 juin prochains. C’est en effet ce qui ressort d’un sondage...

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Marine Le Pen photographiée lors de son meeting de rentrée à Fréjus en septembre 2019 (illustration)

POLITIQUE - Pour une nette majorité de Français, c’est acté: le Rassemblement national présidera une ou plusieurs régions à l’issue des élections régionales qui se tiendront les 20 et 21 juin prochains. C’est en effet ce qui ressort d’un sondage réalisé par YouGov pour Le HuffPost réalisé entre le 31 mai et le 1er juin, et dans lequel 63% des personnes interrogées anticipent une ou plusieurs victoires pour le parti lepéniste.

Un scénario majoritairement partagé par l’ensemble du spectre politique, de l’extrême gauche (53%) à l’extrême droite (91%) en passant par les sympathisants de La République en Marche, qui sont 80% à valider cette hypothèse, malgré les appels au “rempart” martelés par les macronistes.

Si l’omniprésence du débat sécuritaire dans la campagne et les sondages flatteurs successifs pour le parti de Marine Le Pen participent sans nul doute à ce résultat, plusieurs éléments révélés par cette étude montrent que tout les obstacles qui ont empêché le Front national de l’emporter lors des élections régionales de 2015 semblent désormais levés pour le parti lepéniste.

Les électeurs LR préfèrent le RN à LREM

Première barricade enjambée, celle du “cordon sanitaire” séparant la droite et l’extrême droite. Si les Français dans leur ensemble demeurent indécis sur la question du “barrage au RN”, les électeurs LR, eux, ont fait leur choix: 60% des sympathisants Les Républicains refusent une alliance LR-LREM pour “faire barrage au Rassemblement national”. Mieux, 50% de ces mêmes électeurs de droite penchent pour une alliance avec le RN pour “battre La République en Marche”, quand 45% d’entre eux refusent cette option. 

Des signaux qui confirment les reports de voix anticipés dans certaines régions, notamment en Paca, où les électeurs de droite se déporteraient plus facilement sur Thierry Mariani que ce qui avait été mesuré en 2015 pour Marion Maréchal Le Pen. Un mouvement électoral facilité par les candidatures “d’ouverture” choisies par Marine Le Pen, qui a investi plusieurs personnalités venant de la droite, de Thierry Mariani en Paca à Jean-Paul Garraud en Occitanie en passant par Laurent Jacobelli dans la région Grand-Est.

Le retrait de la gauche au 2e tour contesté

Au-delà du report des électeurs de droite, l’arme qui avait été fatale pour les candidatures FN de 2015, à savoir un retrait de la gauche dans le cadre d’une triangulaire au deuxième tour, apparaît cette fois bien moins dangereuse pour le parti d’extrême droite. Interrogés sur le comportement de la gauche en cas de second tout face à la droite et l’extrême droite, les sondés placent la proposition “se retirer pour faire battre l’extrême droite” en dernière position: 14%. À l’inverse, c’est l’option d’un maintien “parmi les trois encore en lice” qui arrive en 1ère place, avec 34%.

S’il ne s’agit pas d’un raz-de-marée en faveur du maintien, le résultat montre que le retrait coûte que coûte pour empêcher une victoire du RN au second tour ne fait plus recette, alors que cela avait été un élément déterminant des victoires de Xavier Bertrand dans les Hauts-de-France et de Christian Estrosi en Paca en 2015. Un autre élément éclairant le fatalisme des sondés quant aux victoires qu’ils anticipent pour le parti de Marine Le Pen et qui confirme la tendance d’une fragilisation d’un “front républicain” qui fut un temps automatique. 

Enquête réalisée du 31 mai au 1er juin 2021 auprès de 1003 personnes représentatives de la population nationale âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. En partenariat avec:

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