Le syndicat Avenir lycéen visé par une enquête pour "détournement de biens publics"
ÉDUCATION - Le parquet de Paris enquête depuis le 1er décembre sur des soupçons de “détournement de biens publics” dans l’utilisation des subventions accordées à l’organisation lycéenne Avenir lycéen, a indiqué mardi une source proche du dossier...
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ÉDUCATION - Le parquet de Paris enquête depuis le 1er décembre sur des soupçons de “détournement de biens publics” dans l’utilisation des subventions accordées à l’organisation lycéenne Avenir lycéen, a indiqué mardi une source proche du dossier à l’AFP.
Ce syndicat proche du gouvernement a été accusé à l’automne, dans des enquêtes de Mediapart et Libération, ainsi que par l’opposition, d’avoir dilapidé des subventions publiques et d’être téléguidé par le ministère de l’Éducation nationale pour soutenir les réformes du gouvernement.
Selon cette source proche du dossier, l’enquête se penche principalement sur le premier volet de ces accusations, c’est-à-dire éclaircir l’usage fait des subventions accordées. L’enquête a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) de la Direction régionale de la police judiciaire.
Mediapart avait affirmé mi-novembre qu’Avenir lycéen, créé fin 2018 et qui défend des positions pro-gouvernementales, aurait dépensé une bonne partie des 65.000 euros de subventions reçues en 2019 en frais de bouche, déplacements et autres dépenses dans des bars et hôtels de luxe.
Au lendemain de la parution de l’article de Mediapart, Avenir lycéen avait réagi sur Twitter en dénonçant des “faits non avérés” imputés aux “mandatures précédentes”, et annoncé la démission de huit de ses dirigeants. “Dans ce contexte, il ne nous est plus possible de représenter au mieux les intérêts de tous les lycéens”, avaient-ils écrit.
Des accusations sans fondement selon Blanquer
Libération avait ensuite assuré que cette structure “a germé Rue de Grenelle, dans l’entourage proche de Jean-Michel Blanquer, pour servir la communication du ministre, et surtout rompre tout dialogue avec les syndicats lycéens” opposés à ses réformes, notamment celle du bac.
Le ministère avait engagé une enquête administrative sur les subventions accordées à Avenir lycéen et s’était défendu, auprès de l’AFP, de tout favoritisme en assurant que ce syndicat faisait partie des organisations “représentatives”.
Mediapart et Libération “essaient de faire une affaire à partir de rien”, avait estimé Jean-Michel Blanquer. “Des affirmations dénuées de tout fondement”, l’avait défendu le Premier ministre Jean Castex devant l’Assemblée nationale.
Plusieurs organisations de jeunesse, dont la Confédération des jeunes engagés, ainsi que des syndicats lycéens rivaux, avaient annoncé des plaintes.
Les députés La France insoumise et plusieurs communistes avaient demandé la création d’une commission d’enquête parlementaire et annoncé leur intention de saisir la justice.
En janvier, Jean-Michel Blanquer a saisi l’Inspection générale sur demande de la Direction générale de l’enseignement scolaire (Dgesco), qui souhaitait que soit approfondie son enquête initiale sur l’utilisation des subventions publiques de l’ensemble des organisations lycéennes qui en bénéficient.
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