Le syndrome du tourniquet, un phénomène méconnu sur lequel cette maman veut alerter

ENFANTS - Après avoir vécu une frayeur avec son deuxième enfant, cette mère de famille a décidé de publier un message de prévention sur son compte Instagram. Jeudi 27 mai, son fils de trois mois, Arthur, a été victime du “syndrome du tourniquet”,...

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ENFANTS - Après avoir vécu une frayeur avec son deuxième enfant, cette mère de famille a décidé de publier un message de prévention sur son compte Instagram. Jeudi 27 mai, son fils de trois mois, Arthur, a été victime du “syndrome du tourniquet”, autrement appelé le “syndrome du cheveu étrangleur”. 

Un phénomène qui désigne un effet de garrot dû à l’enroulement d’un cheveu autour d’un orteil, d’un doigt, de la langue, du cou ou, dans de rares cas, autour des parties génitales. Une situation pouvant devenir très dangereuse (œdème inflammatoire, nécrose, perte d’une partie de la zone...) si le garrot créé par le cheveu n’est pas découvert à temps.

Un accident domestique “dont on entend trop peu causer lorsque l’on devient parents, alors qu’il peut être dramatique”, écrit Olenka, la mère d’Arthur. En images à l’appui, des clichés du pied de son fils. L’orteil gonflé, rouge, présentant la marque du garrot, à présent retiré. 

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“Un cheveu nous semble inoffensif”

Ce jeudi après-midi, Arthur pleurait beaucoup. “Il était ronchon, je n’arrivais pas à savoir pourquoi”, révèle-t-elle au HuffPost. Lorsqu’Olenka a compris de quoi son fils était victime, il était trop tard pour retirer le cheveu elle-même. Les équipes du Centre Hospitalier dans lequel elle s’est rendue l’ont donc opéré à temps afin de lui éviter de lourdes complications.

“On ne m’en avait jamais parlé. Les parents prennent connaissance de ce syndrome une fois que cela arrive à leur enfant”, ajoute la mère de famille. Dans son message de prévention, adressé à ces parents et aux professionnels de la petite enfance, la mère d’Arthur insiste sur la vigilance à avoir.

Selon elle, il est important de “vérifier les couches, les tapis d’éveil, les chaussettes, les pyjamas à pieds, les draps”. Il est conseillé de s’attacher les cheveux le plus souvent possibles, car “les femmes en post-partum perdent énormément leurs cheveux”.

Pour prévenir un tel syndrome, “il faut à rester très vigilant aux pleurs inexpliqués d’un bébé, puis le déshabiller complètement et vérifier qu’aucun élément ne soit en train de comprimer une extrémité”, conseille Bertrand-Chevalier, professeur en pédiatrie, dans une entrevue à ce sujet pour L’Obs

“Un cheveu nous semble inoffensif, mais il peut être très dangereux pour nos bébés. Les accidents peuvent être évités”, conclut la mère d’Arthur.

À voir également sur Le HuffPost: Illana Weizman explique son post-partum et le tabou qui l’entoure