Le Tour de France 2021 n'a presque pas souri aux Français
CYCLISME - C’était il y a trois semaines, une éternité à l’échelle de ce Tour de France qui va s’achever ce dimanche 18 juillet à Paris sur la victoire probable de Tadej Pogacar. Ce jour-là, un Français porte le maillot jaune sur les routes...
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CYCLISME - C’était il y a trois semaines, une éternité à l’échelle de ce Tour de France qui va s’achever ce dimanche 18 juillet à Paris sur la victoire probable de Tadej Pogacar. Ce jour-là, un Français porte le maillot jaune sur les routes bretonnes.
Au lendemain de sa victoire lors de la 1ère étape, Julian Alaphilippe a la précieuse tunique canari sur les épaules et l’on se dit alors que le feu d’artifice tricolore ne fait que commencer. “Je ne pensais pas au soir de Landernau (là où le champion du monde s’est imposé, NDLR) qu’il n’y aurait qu’une victoire française sur ce Tour. On aurait espéré mieux”, a reconnu Christian Prudhomme, le directeur de l’épreuve, lors d’un point presse.
Le constat est rude: Nacer Bouhanni, Kenni Elissonde ou Christophe Laporte ont bien caressé la victoire, mais ils sont tombés sur plus forts à chaque fois. Aucun autre coureur français n’a décroché d’étape et les chances d’en voir un gagner sur les Champs-Élysées sont bien minces. Avec un seul succès, ce Tour 2021 rejoindra donc vraisemblablement 2016 dans les plus mauvais crus.
Trois Français dans le top 15, mais...
Il y a cinq ans le podium final s’était paré d’un peu de bleu-blanc-rouge, de quoi donner une autre allure au bilan général. Derrière l’intouchable Christopher Froome, Romain Bardet était monté sur la deuxième marche, grâce à sa victoire en montagne à deux jours de l’arrivée. Et l’on se prenait alors à rêver que Bernard Hinault trouve rapidement un successeur, lui qui attend désespérément depuis 1985.
Si l’on savait que, cette année, les absences de Romain Bardet et Thibaut Pinot rendaient cette quête impossible pour cette 108e édition, on pouvait croire à une bonne surprise. Or il faut descendre de quelques rangs pour trouver le 1er Français. Guillaume Martin termine en effet cette Grande Boucle à la 8e place, à plus de 15 minutes du vainqueur. Et s’il enregistre son meilleur résultat et son 1er top 10, le grimpeur normand occupait au soir du 10 juillet une 2e place qui laissait entrevoir un résultat encore plus favorable.
Le coureur de l’équipe Cofidis préfère cependant mettre en avant la quantité de Français au classement général. “Ce n’est pas un Tour si mauvais. On a trois Français dans le top 15. Même les Slovènes n’ont pas ça”, a-t-il souri à la veille de l’arrivée à Paris en référence à la 11e place de David Gaudu et à la 15e d’Aurélien Paret Peintre.
Franck Bonnamour désigné super-combatif
Marc Madiot, le directeur sportif de l’équipe Groupama FDJ, livre pour sa part un constat plus implacable. “Globalement les coureurs étrangers étaient meilleurs que les coureurs français”, pointe cette figure du cyclisme national. À la décharge des Bleus, on rappellera tout de même qu’ils n’étaient que 33 coureurs français alignés sur ce Tour, un quota plus faible que les années précédentes.
Et les plus supporters des Bleus noteront enfin qu’un Français sera bien à l’honneur en fin de journée sur les Champs-Élysées. Infatigable baroudeur, Franck Bonnamour a été récompensé de ses efforts dans les échappées en obtenant le titre de super-combatif. “J’aurais aimé une victoire ou un podium, ça sera pour dans quelques années j’espère. C’est un nouveau départ dans ma carrière après avoir un peu stagné et cherché mon niveau pendant un bon moment”, a réagi le coureur de l’équipe BB Hôtels. Rendez-vous donc le 1er juillet 2022 au départ de Copenhague.
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