Le vaccinodrome du Stade de France ouvre sur fond de défiance vis-à-vis de certains vaccins

VACCIN - Symbole de l’accélération promise de la campagne de vaccination, le Stade de France a ouvert ses portes aux 1ères piqûres ce mardi 6 avril. L’enceinte rejoint ainsi le Vélodrome à Marseille ou encore le Groupama Stadium à Lyon dans...

Le vaccinodrome du Stade de France ouvre sur fond de défiance vis-à-vis de certains vaccins

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

VACCIN - Symbole de l’accélération promise de la campagne de vaccination, le Stade de France a ouvert ses portes aux 1ères piqûres ce mardi 6 avril. L’enceinte rejoint ainsi le Vélodrome à Marseille ou encore le Groupama Stadium à Lyon dans la liste des grands “vaccinodromes” promus par le gouvernement.

Cette 1ère journée de vaccination dans l’écrin des Bleus a toutefois mis en exergue un désamour pour certains vaccins. En début de journée, les créneaux réservés sur Doctolib montraient que les doses de Moderna étaient largement boudés par rapport à celles de Pfizer, selon Le Parisien.

Pourtant, la technique de l’ARN messager et le taux d’efficacité proche des 94% des deux vaccins américains sont tout à fait comparables. 

Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article, l’amalgame avec le vaccin AstraZeneca, brièvement suspendu en raison d’un taux négligeable d’effets indésirables graves, pourrait être l’une des causes de cette réticence. Au micro du HuffPost, certains évoquent ce mal-aimé, même si le vaccin britannique n’est pas offert au Stade de France.

Je ne me l'explique pas, puisque Pfizer et Moderna, c'est la même technologie.Stéphane Troussel, président du Conseil Départemental de la Seine-Saint-Denis

10.000 injections par semaine

Hormis ce déséquilibre, la vaccination allait bon train en milieu de journée. “On va commencer avec 15 lignes de vaccination, pour atteindre 1500 chaque jour. On va ensuite essayer de monter à 2500 ou 3000”, a déclaré sur place Jean-Christophe Combe, directeur général de la Croix-Rouge. “Maintenant, il faut que les gens aient confiance et s’inscrivent, il y a un vrai enjeu dans le département”.

Même s’il est ouvert à tous, le lieu se fixe aussi comme objectif de lutter contre les inégalités dans l’accès aux vaccins, particulièrement criantes en Seine-Saint-Denis. Pour ce faire, un numéro spécifique a été créé pour les habitants du département (01 43 93 78 77) et une cinquantaine de personnes, dont des étudiants et des demandeurs d’emploi, ont été recrutées pour répondre aux appels.

L’objectif des autorités sanitaires est de parvenir dans un 1er temps à 10.000 injections par semaine dans cette enceinte en Seine-Saint-Denis, département le plus pauvre de France, durement frappé par le Covid dès la 1ère vague, et où le taux d’incidence frôlait toujours les 800 nouveaux cas pour 100.000 habitants sur sept jours, selon les derniers chiffres de vendredi. 

À voir également sur Le HuffPost : En Bretagne, un “vaccimobile” contre le Covid-19 pour les personnes âgées isolées