Le variant indien progresse en France et inquiète au Royaume-Uni
VARIANTS - Avec près de 80% des contaminations, le variant britannique reste nettement majoritaire en France métropolitaine. Mais une augmentation du nombre de contaminations liées au variant indien (B.1.617) du coronavirus est également observée...
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VARIANTS - Avec près de 80% des contaminations, le variant britannique reste nettement majoritaire en France métropolitaine. Mais une augmentation du nombre de contaminations liées au variant indien (B.1.617) du coronavirus est également observée en France depuis une quinzaine de jours, même si cette souche du Covid demeure très marginale.
C’est le constat posé par Santé Publique France dans son point épidémiologique hebdomadaire publié ce jeudi 13 mai dans la soirée, qui relève “24 épisodes impliquant au moins un cas” de variant indien rapportés dans sept régions métropolitaines ainsi qu’en Guadeloupe où il avait été repéré en 1er en mars sur des voyageurs en transit en provenance d’Inde.
De fait, “la grande majorité des épisodes déclarés à ce jour est liée à des cas de retour d’un séjour en Inde”, insiste Santé Publique France pour qui “aucun élément en faveur d’une diffusion communautaire significative n’a été rapporté en France”.
Deux clusters familiaux sans lien direct avec l’Inde, un en Auvergne-Rhône-Alpes et un en Île-de-France, laissent toutefois “suspecter que des chaînes de transmission du lignage B.1.617 se soient produites, de façon locale, autour de cas importés”, précise SPF.
Le Royaume-Uni maintient son déconfinement
Si la France reste pour l’heure sereine et vigilante sur la progression de ce variant, classé “préoccupant” par l’OMS en raison d’un risque d’augmentation de la transmissibilité ou d’un échappement immunitaire, le Royaume-Uni surveille de très près sa diffusion sur son territoire, en raison de ses liens historiques avec l’Inde.
Le nombre de cas au Royaume-Uni a grimpé de 520 la semaine dernière à 1313 cette semaine, selon le ministère de la Santé. La plupart des cas sont concentrés dans le nord-ouest de l’Angleterre comme la ville de Bolton, et certains à Londres.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a exprimé jeudi son inquiétude face à ces poussées localisées en Angleterre, n’écartant “rien” pour le combattre tout en se montrant confiant quant à la poursuite du déconfinement.
Car ce lundi marque une étape sensible de la réouverture au Royaume-Uni avec la reprise du service en salles pour les pubs et restaurants, la réouverture des cinémas et théâtres. Les rencontres en intérieur seront de nouveau autorisées.
Si le calendrier du déconfinement n’a pas été modifié, le gouvernement britannique a mis en place une campagne de dépistage accéléré. Il étudie la possibilité de raccourcir l’intervalle entre les deux doses de vaccin (jusqu’à trois mois actuellement) ou d’élargir la vaccination aux plus jeunes pour tenter de contenir la poussée du variant indien.
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