“Le Week-End”, Satellite Jockey concote des symphonies de poche drôles et joyeuses
Mine de rien, voilà près d’une décennie que la musique de Satellite Jockey tourne sur les platines des amateur·trices d’une pop sous haute influence anglo-saxonne, à la fois baroque, psychédélique et ouvragée, distillée à grands coups de disques...
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Mine de rien, voilà près d’une décennie que la musique de Satellite Jockey tourne sur les platines des amateur·trices d’une pop sous haute influence anglo-saxonne, à la fois baroque, psychédélique et ouvragée, distillée à grands coups de disques référencés. Le talent de ce quintette made in Breizh, devenu lyonnais, ne se résume pourtant pas à l’art de la citation.
Parlons plutôt ici d’écho familier, voire de (micro)sillon rebattu avec panache, d’ailleurs, pour évoquer le besoin de ces jeunes gens iconoclastes de ne pas se répéter.
Un disque certifié “Pas vu à la TV”
La preuve avec ce nouvel objet discographique, où l'on chante pour la première fois en français, qui défriche avec une joie rarement dissimulée des territoires pop plus synthétiques et lo-fi, à la limite de la chiptune parfois (on imagine Sonic le hérisson gambader dans les contrées lumineuses de La Vallée, titre d’ouverture ultra-addictif), convoquant cuivres, flûtes et synthés, au service de symphonies de poche drôles, tendres et joyeuses. Politique aussi, avec ce parpaing débonnaire envoyé dans la tronche de la start-up nation, Paix sociale. Un disque certifié “Pas vu à la TV”, qui a pourtant de quoi faire chavirer la France.
Le Week-End (Another Record/L’Autre Distribution)
