Léa Salamé, plan B de France Télévisions pour le débat ? La journaliste réagit

C'est désormais officiel. Après de nombreuses tractations et l'éviction d'Anne-Sophie Lapix, TF1 et France 2 ont officialisé les noms des journalistes qui vont animer le débat de l'entre-deux-tours entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen : Gilles...

Léa Salamé, plan B de France Télévisions pour le débat ? La journaliste réagit

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C'est désormais officiel. Après de nombreuses tractations et l'éviction d'Anne-Sophie Lapix, TF1 et France 2 ont officialisé les noms des journalistes qui vont animer le débat de l'entre-deux-tours entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen : Gilles Bouleau et Léa Salamé. Et si certains pensent que la journaliste du service public est le second choix du groupe, elle n'est pas d'accord. "Je n'ai pas l'impression d'avoir joué les seconds rôles dans cette campagne", a-t-elle répondu au Parisien. Et d'ajouter : "Laurent Guimier (chef du service politique de France 2, ndlr) affirme qu'il n'a donné qu'un seul nom aux candidats, le mien. Je n'ai pas de raison de ne pas le croire". Les critiques, Léa Salamé ne les écoute pas du tout. Bien au contraire.

"On m'a suffisamment reproché dans ma carrière d'être trop agressive et trop dure. Alors cela me fait sourire d'entendre, depuis quelques jours, que les politiques m'auraient choisie parce que je serais douce ou inoffensive, ironise-t-elle dans les colonnes de nos confrères. La vérité, c'est qu'ils ne choisissent pas." Pourtant, ce sont bien les deux candidats au deuxième tour de l'élection présidentielle qui auraient décidé de récuser Anne-Sophie Lapix, pressentie pour animer ce rendez-vous télévisuel. "Les deux finalistes ont immédiatement rejeté le nom de la titulaire du 20 heures de France 2", confiait un proche des négociations au Parisien. Un choix qui a fait grincer des dents. "C'est injuste et excessif, jugeait l'un de ses proches. On lui reproche quoi ? D'être trop mordante. Elle fait juste son métier !"

Léa Salamé : "Ce n'est pas aux politiques de donner un bon ou un mauvais point aux journalistes"

"Marine Le Pen ne souhaite pas qu'Anne-Sophie Lapix anime le débat, parce qu'il y a un tel parti pris, assurait Jordan Bardella, président du Rassemblement national par intérim, sur CNews. Je respecte Anne-Sophie Lapix en tant que journaliste, mais elle n'arrive pas à dissimuler hostilité vis-à-vis de Marine Le Pen à chaque fois qu'elle la reçoit. Et Emmanuel Macron ne souhaite pas Anne-Sophie Lapix non plus." Une confidence qui a choqué Léa Salamé. "Ce n'est pas aux politiques de donner sur un plateau télé un bon ou un mauvais point aux journalistes", expliquait la journaliste, qui a soutenu sa collègue : "Elle s'est mise en danger en acceptant de participer à cette émission politique alors qu'elle n'y était pas obligée. En plus d'être une excellente journaliste, c'est une femme courageuse et droite. On s'est longuement parlé cette semaine".

Léa Salamé © Jack Tribeca Léa Salamé © Agence Léa Salamé © Pierre Perusseau Léa Salamé © COADIC GUIREC Léa Salamé © COADIC GUIREC Léa Salamé © Veeren -Christophe Clovis Léa Salamé © COADIC GUIREC Léa Salamé © DOMINIQUE JACOVIDES Léa Salamé © DOMINIQUE JACOVIDES Léa Salamé © DOMINIQUE JACOVIDES Léa Salamé © Christophe Clovis Léa Salamé © OLIVIER BORDE