Législative partielle à Paris: Entre PS et LFI, EELV ne choisit pas dans le 20e
ÉLECTIONS LÉGISLATIVES - Une question de “libre arbitre.” Arrivée en quatrième position le dimanche 30 mai au soir du 1er tour de la législative partielle dans la 15e circonscription de la capitale (une partie du 20e arrondissement), l’écolo...
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ÉLECTIONS LÉGISLATIVES - Une question de “libre arbitre.” Arrivée en quatrième position le dimanche 30 mai au soir du 1er tour de la législative partielle dans la 15e circonscription de la capitale (une partie du 20e arrondissement), l’écolo Antoinette Guhl n’a pas souhaité donner de consigne de vote à ses électeurs pour le duel du second tour entre la candidate socialiste et celle de la France Insoumise. Cela alors que EELV se trouve dans la majorité d’Anne Hidalgo au conseil de Paris, quand la formation de Jean-Luc Mélenchon est, elle, dans l’opposition.
Dans un communiqué publié ce lundi sur les réseaux sociaux, la conseillère de Paris muée en “faiseuse de reine” pour ce scrutin estime ne pas être “propriétaire” des voix (18,42%) qu’elle vient de récolter. Elle dit “faire confiance au libre arbitre”, à la “sensibilité”, de ses électeurs pour “faire leur propre choix au second tour”, comme en 2017.
Les électeurs et électrices sont https://t.co/4QHK8dMK54 des urgences sociales et écologiques, nous faisons confiance à leur libre arbitre, en fonction de leur sensibilité pour faire leur propre choix au second tour.@NathalieMaquoi@EELV_Paris@75_generationspic.twitter.com/x0OW3sUSHW
— Antoinette Guhl ♻️???????? (@antoinetteguhl) May 31, 2021
Ils vont ainsi devoir choisir (ou non) entre Lamia El Aaraje, la fidèle de la maire de Paris et Danielle Simonnet, la conseillère d’arrondissement LFI soutenue par ses collègues députés, ravis d’être en position de prendre au PS son seul siège de la capitale après la démission de l’ancienne ministre George Pau-Langevin qui avait quitté l’Assemblée nationale en novembre 2020 afin de devenir l’adjointe de la Défenseure des droits Claire Hédon.
Dans le détail, la participation s’est limitée à 15,6% pour le 1er tour, soit environ un électeur sur 6 dans cette circonscription acquise à la gauche. La socialiste est arrivée en tête avec 25,66% des voix, devant l’Insoumise et ses 20,78%, selon les chiffres communiqués par la ville. Le candidat Les Républicains François-Marie Didier a rassemblé quant à lui 18,52 % des suffrages devant Antoinette Guhl et le Communiste Thomas Roger (10,57%).
Ce second tour aura valeur de test pour les socialistes avant les régionales de fin juin où Audrey Pulvar, également soutenue par Anne Hidalgo, se présente face à la sortante Valérie Pécresse (droite) et les candidatures à gauche de Clémentine Autain (LFI) et de Julien Bayou (EELV). Une défaite dans cette circonscription serait un bien mauvais signal à quelques semaines de ce nouveau scrutin.
À moins... que le candidat Les Républicains dépose son recours devant le Conseil constitutionnel après qu’un homme, Jean-Damien de Sinzogan, a concouru dimanche en affichant trompeusement le soutien de LREM, récoltant 4,4% des voix. “Cela fausse l’élection”, estime François-Marie Didier, arrivé en troisième position, auprès de l’AFP, qui envisage de contester l’élection.
À voir également sur Le HuffPost: Jean Rottner, président de la région Grand Est enfariné lors d’une manifestation.