Les 21 films que Quentin Tarantino déteste

Si la cinéphilie de Quentin Tarantino est bien connue (elle transparaît dans chacun de ses films et dans ses nombreuses prises de parole), on connaît moins bien les films… qu’il déteste. Dans un article paru sur IndieWire, le cinéaste se lâche...

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Si la cinéphilie de Quentin Tarantino est bien connue (elle transparaît dans chacun de ses films et dans ses nombreuses prises de parole), on connaît moins bien les films… qu’il déteste.

Dans un article paru sur IndieWire, le cinéaste se lâche et n’hésite pas à taxer certains grands classiques d’“ennuyeux”, de “terrible”, et de “sans intérêt”. IndieWire a compilé ses meilleures prises de position. En voici un florilège.

Quentin Tarantino n’aime pas Hitchcock, ni Truffaut 

Dans Cinéma Speculation, à paraître en français le 22 mars prochain, Tarantino n’hésite pas à égratigner le maître du suspense, Alfred Hitchcock, dans un chapitre dédié à Brian De Palma : “Frenzy a beau être une merde, mais je doute qu’Alfred se soit ennuyé en le faisant.” Dans un podcast d’août 2022, il a mis Truffaut dans le même sac : “Les thrillers [de Chabrol] sont nettement meilleurs que les films abyssaux de Truffaut-Hitchcock, que je trouve tout simplement horribles. Je ne suis pas un grand fan de Truffaut de toute façon. Il y a quelques exceptions, la principale étant L’histoire d’Adèle H. Mais pour l’essentiel, je ressens pour Truffaut ce que je ressens pour Ed Wood. Je pense que c’est un amateur passionné et maladroit.

Ni ses contemporains des années 1990

Il se dévoile guère plus tendre avec ses contemporains… En 1992 à la sortie de Reservoir Dogs, il déclarait pour L.A. Weekly vouloir garder une bonne relation avec les studios pour ne pas s’enfermer dans “le petit film d’art”. Il tacle alors David Lynch avec une certaine vulgarité : “Je ne veux pas m’en prendre aux autres, mais après avoir vu Twin Peaks – Fire Walk With Me à Cannes, David Lynch a disparu si profondément dans son propre cul que je n’ai aucune envie de voir un autre film de lui jusqu’à ce qu’il fasse quelque chose de différent. Et vous savez, je l’aimais. Je l’ai adoré.
Tarantino s’en prend même à Oliver Stone, rendu responsable d’avoir dénaturé le scénario que Tarantino lui avait écrit pour le film Tueurs Nés. Non sans vanité, il déclare en 2021 sur le podcast The Moment : Quand vous lisiez le scénario de Tueurs nés, vous pouviez déjà imaginer un film ! Mais, Stone n’a pas réussi à incarner ne serait-ce que la moitié des promesses que contenaient le scénario ! Pourtant cette histoire et cet univers étaient vraiment faits pour lui !.”

Il se paye aussi les films de Bill Murray

Dans Cinéma Speculation, Tarantino s’en prend assez violemment aux comédies des années 1980 avec Bill Murray : “Si vous faisiez un film sur un putain de salaud, vous pouviez parier que ce salaud finirait par reconnaître son erreur et serait racheté dans les vingt dernières minutes. Comme, par exemple, tous les personnages de Bill Murray.Un jour sans fin, Fantômes en fêtes et Les Bleus en prennent donc pour leur grade.

Quentin Tarantino s’en prend aussi aux derniers succès du box-office

À propos des films Marvel, le cinéaste s’accorde avec les fameux propos de Martin Scorsese en déclarant : “Je ne les aime pas. Non, je ne les aime pas. Je ne les déteste pas, d’accord ? Mais je ne les aime pas. C’est vrai.” Il n’est pas plus tendre avec Hunger Games, qui, selon lui, a complètement dévoyé l’idée originale du thriller japonais Battle Royale.

La maîtrise technique de 1917 de Sam Mendes ne convainc pas davantage le réalisateur de Kill Bill, qui regrette les coupes invisibles qui donnent l’illusion d’un plan unique : “Je ne dis pas qu’ils font un mauvais travail à ce sujet… Mais si vous allez le faire, faites-le vraiment, putain. Allez 15 minutes par putain de prise.” Enfin, il avoue avoir été complètement déconcerté par Tenet de Christopher Nolan et précise en riant :  “Je pense que j’ai besoin de le revoir.

Tous ses propos sont à retrouver sur le site d’IndieWire.