Les 3 conseils de Nesrine Slaoui pour ne plus se sentir "Illégitimes"
POLITIQUE - “Je suis un bug dans la matrice. Je suis une miraculée de la reproduction sociale, un accident, une erreur sociologique”, écrit Nesrine Slaoui, autrice de son premier livre, “Illégitimes”, paru aux éditions Fayard.La journaliste...
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POLITIQUE - “Je suis un bug dans la matrice. Je suis une miraculée de la reproduction sociale, un accident, une erreur sociologique”, écrit Nesrine Slaoui, autrice de son premier livre, “Illégitimes”, paru aux éditions Fayard.
La journaliste écrit au nom de ceux que l’on appelle les “transfuges de classe”, et qu’elle estime encore bien trop rares. De parents immigrés du Maroc, Nesrine Slaoui a grandi dans le Vaucluse, dans une cité en zone périurbaine, près de la ville d’Apt. Si elle est arrivée jusqu’aux bancs de Sciences Po Paris et est aujourd’hui journaliste, elle n’en éprouve pas de fierté particulière.
Dans notre vidéo en tête d’article, celle-ci donne des conseils à ceux qui, comme elle, ont grandi dans un milieu social et culturel aux antipodes de celui où ils évoluent désormais. Pour elle, l’ascension sociale n’existe pas.
“Ceux que l’on nomme les transfuges de classe font, en réalité, des allers-retours permanents entre ces deux mondes toute leur vie. Ils sont les témoins, les cibles privilégiées, de la violence de classe”, peut-on lire dans son récit.
Malgré les difficultés et les discriminations, c’est ce qui fait leur richesse et leur force. À condition de ne pas “trahir ses origines.”
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