Les 30 films qu’on a hâte de voir en 2024 (1/3)
Priscilla de Sofia Coppola (3 janvier) Sofia Coppola n’a cessé de filmer des jeunes femmes tentant de se libérer de cages dorées dont les clés sont détenues par des hommes puissants. En miroir du film de Baz Luhrmann, Priscilla est adapté des...
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Priscilla de Sofia Coppola (3 janvier)
Sofia Coppola n’a cessé de filmer des jeunes femmes tentant de se libérer de cages dorées dont les clés sont détenues par des hommes puissants. En miroir du film de Baz Luhrmann, Priscilla est adapté des mémoires de l’ex-femme d’Elvis et donne un récit à l’angle opposé, tourné vers l’intime et les souffrances qu’a endurées celle qui vécut à Graceland, isolée de sa famille et à la merci du clan du chanteur. C’est aussi le film le plus dépouillé et le plus assuré de la cinéaste, qui atteint ici le cœur de ses obsessions.
Mean Girls de Tina Fey (10 janvier)
Un remake de Mean Girls en 2024 ? Il est des projets dont on découvre la curiosité en même temps que leur existence, et celui-ci en fait assurément partie. Le teen movie américain semble avoir de beaux jours devant lui, et présenter toujours plus d’extravagance et de méchanceté, au point d’encore réinventer la cour de récré comme un véritable terrain de lutte des classes, entre élèves populaires et les autres… Reste à voir ce que Tina Fey apportera dans sa relecture de ce classique des années 2000…
May December de Todd Haynes (24 janvier)
May December : adjectif désignant une relation amoureuse entre une personne et une autre nettement plus âgée. May December : nouveau film fou de Todd Haynes, dans lequel Julianne Moore incarne une femme qui fit la une de la presse à scandale il y a vingt ans, pour sa relation avec un très jeune homme. Sauf qu’elle est restée avec lui, et que Natalie Portman arrive dans leur vie, dans le but de porter la relation à l’écran. Un film qu’on attend impatiemment, notamment pour la course au sordide qu’il propose, entre le réel et la fiction…
La Zone d’intérêt de Jonathan Glazer (31 janvier)
Grand Prix à Cannes en 2023, La Zone d’intérêt nous est arrivé dix ans après Under the Skin, et confirme deux choses : Jonathan Glazer ne sera jamais un réalisateur prolifique ; Jonathan Glazer sera toujours un réalisateur passionnant. Ici, Sandra Hüller et Christian Friedel incarnent un couple nazi, dont le mari est commandant au camp d’Auschwitz. Le film propose une approche inédite de la représentation de ces événements, et qui ne laissera personne indemne.
Daaaaaali ! de Quentin Dupieux (7 février)
Le plus barré des cinéastes français qui tire le portrait du plus barré des peintres, ça donne un film barré au carré, dans lequel Dali sera successivement incarné par Édouard Baer, Jonathan Cohen, Gilles Lellouche, Pio Marmaï et Didier Flamand. À cette belle brochette de mâles, s’ajoute Anaïs Demoustier dans le rôle d’une journaliste venue rencontrer le maître, Romain Duris dans celui du producteur de télé et Agnès Hurstel dans celui d’une assistante. Ajoutons enfin que la musique a été composée par une moitié des Daft, Thomas Bangalter.
La Bête de Bertrand Bonello (7 février)
Second film adapté de la nouvelle d’Henry James après La Bête dans la jungle de Patric Chiha, sorti en août dernier, le dixième long métrage du cinéaste français est une double promesse. D’abord celle du couple d’acteur·rices ultra-séduisant qui a été choisi pour incarner cette histoire d’amour entre passé, présent et futur. Aux côtés de Léa Seydoux (qu’on verra aussi dans le second volet de Dune en 2024), on retrouvera l’acteur britannique George MacKay, révélé dans 1917 de Sam Mendes (2020). Avec son regard de glace et sa beauté sèche, il a repris le rôle que Gaspard Ulliel devait interpréter avant son tragique accident de ski. Mais La Bête est aussi la promesse de retrouver Bonello dans le registre d’une forme ample aux accents grandioses, lui qui n’avait pas eu une telle ambition depuis son chef-d’œuvre Saint Laurent (2014), ayant préféré des projets plus hybrides qui forment une sombre trilogie sur la jeunesse (Nocturama, Zombi Child, Coma).
Sans jamais nous connaître d’Andrew Haigh (14 février)
Remarquable peintre du sentiment amoureux, Andrew Haigh élargit sa palette avec un film de fantômes, fruit d’un croisement entre Sixième sens et Peggy Sue s’est mariée. Porté par un duo ultra-alléchant, le hot priest de Fleabag (Andrew Scott) et le sexy dad d’Aftersun (Paul Mescal), Sans jamais nous connaître explique l’histoire d’un écrivain qui noie sa solitude aux derniers étages d’un immeuble, jusqu’au jour où un mystérieux voisin vient lui proposer un verre.
L’Empire de Bruno Dumont (21 février)
Avec L’Empire, Bruno Dumont creusera une nouvelle fois son sillon comique et burlesque initié en 2014 par P’tit Quinquin. Si Coincoin et les Z’Inhumains s’engageait déjà vers la science-fiction, ce nouveau film promet de pousser les curseurs du genre beaucoup plus loin : entre vaisseaux spatiaux et sabres laser, la côte d’Opale deviendra le théâtre d’une véritable guerre des étoiles. Pour l’occasion, Dumont retrouve Luchini (dans un rôle qui s’annonce plus loufoque que jamais) et les acteur·rices amateur·rices de ses deux séries, tandis que Camille Cottin, Lyna Khoudri et Anamaria Vartolomei feront leur entrée dans l’univers déjanté du cinéaste.
Dune 2 de Denis Villeneuve (28 février)
Film de toutes les promesses, la seconde partie de l’adaptation d’un des livres majeurs de la science-fiction par Denis Villeneuve devrait constituer l’un des (très) grands spectacles de l’année. Vendu comme un film avec beaucoup plus d’action que dans le 1er volet, ce nouveau Dune donnera la part belle à nombre d’acteurs et actrices que l’on rêvait de voir réunis : Timothée Chalamet et Zendaya seront en effet rejoints par Léa Seydoux, Austin Butler et Florence Pugh…
The Sweet East de Sean Price Williams (13 mars)
La joyeuse équipe talentueuse et new yorkaise qui travaillait sur les films des frères Safdie s’autonomise et passe à la réalisation ! Sean Price Williams, entre autre chef op sur Good Time, présentera son 1er long métrage, The Sweet East, avec quelques têtes connues et en passe de devenir les stars de demain (Talia Ryder, Simon Rex, Jacob Elordi, Ayo Edebiri…). Course furieuse et infinie vers l’avant, le film sillonne la côte est américaine et dévoile les crasses les plus sordides qui composent l’Amérique d’aujourd’hui…