Les 4 grands types de vaccin contre le Covid-19 expliqués en 2 minutes
CORONAVIRUS - 2021 est déjà l’année des vaccins. Dans son allocution ce 7 janvier, le Premier ministre Jean Castex a confirmé la prolongation du couvre-feu jusqu’au 20 janvier, mais aussi évoqué la stratégie vaccinale face à la pandémie de...
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CORONAVIRUS - 2021 est déjà l’année des vaccins. Dans son allocution ce 7 janvier, le Premier ministre Jean Castex a confirmé la prolongation du couvre-feu jusqu’au 20 janvier, mais aussi évoqué la stratégie vaccinale face à la pandémie de Covid-19. Mais comment agissent ces vaccins qui feront l’actualité pendant de longs mois? La réponse dans la vidéo en tête de cet article.
Alors que jusqu’ici la vaccination était réservée aux résidents d’Ehpad et établissements de santé, les plus de 75 ans pourront se faire vacciner dès le 18 janvier. Ces vaccinations “se dérouleront dans des centres de vaccination” puisque “un centre par département a déjà été ouvert” soit “100 sur le territoire”, a ajouté le Premier ministre. “À partir de lundi, il y en aura 300, puis 600 progressivement jusqu’à la fin du mois de janvier”, a ajouté le Premier ministre.
Cette montée en puissance des traitements préventifs face au coronavirus va continuer durant toute la première moitié de l’année, mais le vaccin ARN signé Pfizer-Biontech ne sera plus le seul sur le marché, à l’image du vaccin AstraZeneca qui est lui un vaccin ADN... Et dans quelques mois ce sera au tour des vaccins dits conventionnels, à virus inactivé ou atténué, de venir compléter l’arsenal.
Vaccin conventionnel ou vaccin génétique?
Car si tous les vaccins ont le même but, c’est-à-dire entraîner notre système immunitaire à reconnaître le coronavirus, lui faire monter ses défenses de façon préventive afin de neutraliser le vrai virus s’il venait à nous infecter, les technologies qui entraînent ces réactions diffèrent.
La pandémie de coronavirus est en effet l’occasion d’utiliser pour la première fois à très grande échelle les vaccins génétiques. Dans le cas de Pfizer et de son partenaire allemand BioNTech, ainsi que de Moderna, on injecte ainsi dans l’organisme des brins d’instructions génétiques appelées ARN messager, c’est-à-dire la molécule qui dit à nos cellules ce qu’il faut fabriquer.
Toute cellule est une mini-usine de protéines, selon les instructions génétiques contenues dans l’ADN de son noyau (l’ADN est transcrit en ARN au moment voulu).
L’ARN messager du vaccin est fabriqué en laboratoire. Il s’insère et pirate cette machinerie pour faire fabriquer des protéines ou “antigènes” spécifiques du coronavirus: ses “spicules” (“spikes”), ces pointes si reconnaissables qui ornent sa surface et lui permettent de s’attacher aux cellules humaines pour les pénétrer.
Ces protéines, inoffensives en elles-mêmes, vont être libérées par nos cellules et livrées au système immunitaire, qui va alors produire des anticorps. Ces anticorps vont rester, montant la garde pendant, on l’espère, une longue durée, capable de reconnaître et de neutraliser le coronavirus s’il venait à nous infecter. À aucun moment, le virus SARS-CoV-2, même inactivé, n’est injecté, et l’ARN ne peut pas s’intégrer dans notre génome.
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