Les 5 albums du vendredi 26 mai à écouter absolument !
Arlo Parks My Soft Machine (Transgressive Records/PIAS) Avec My Soft Machine, l’autrice-compositrice-interprète britannique Arlo Parks confirme son état de grâce. Impossible de résister à ce deuxième disque entre R&B et guitares rock. Elles...
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Arlo Parks My Soft Machine (Transgressive Records/PIAS)
Avec My Soft Machine, l’autrice-compositrice-interprète britannique Arlo Parks confirme son état de grâce. Impossible de résister à ce deuxième disque entre R&B et guitares rock. Elles évoquent les failles, les doutes et les addictions des vingtenaires d’aujourd’hui, submergé·es par un trop-plein d’informations et une solitude inexorable. On y entend le 1er duo d’Arlo Parks : la ballade Pegasus, où sa voix s’entremêle à celle de Phoebe Bridgers, avec qui elle entretient “le même lien à l’organique, afin que cette rencontre tombe sous le sens”.
Par Sophie Rosemont
Lire la critique de My Soft Machine
Blick Bassy Mádibá (InFiné/Bigwax)
Le musicien camerounais allie le solennel, le sensible et l’electronique avec une grande maîtrise pour susciter l’émotion. Ses appétences plus acoustiques et son naturel reviennent au galop sur le superbe Nop ou sur Bissaï. Mais ce qui l’anime ici, ce sont bien les digressions perchées sur des nappes synthétiques épaisses qui, jamais, ne versent dans la surproduction. Ce Mádibá sonne comme une pause dans l’effervescence, quelque chose de fondamental dans l’approche mélodique et l’émotion. Et s’avère d’une grande justesse.
Par Brice Miclet
Lire la critique de Mádibá
Kassa Overall Animals (Warp/Kuroneko)
Grâce à son inventivité, le batteur et MC américain Kassa Overall se joue des dogmes et de la routine, rappelant combien le label Warp se conjugue encore et toujours au présent. C’est à Seattle, dans le sous-sol de la ville, que l’Américain a en grande partie pensé Animals, disque sur lequel il donne l’impression de jouer sans dogme, routine ou combine, en équilibre entre une rigueur rythmique et des structures éclatées, souvent aussi squelettiques qu’excentriques.
Par Maxime Delcourt
Lire la critique de Animals
Petit Fantôme Stave II (Fantôme Factory/Kuroneko)
Dix ans après sa mémorable mixtape, le Landais Pierre Loustaunau en offre une suite inespérée et toujours aussi inspirée. Entrecoupé de courts interludes qui font le pont d’une plage à l’autre, Stave II se déploie, comme son illustre prédécesseur, en mouvements successifs qui, s’ils paraissent sauter du coq (Je respecte ça) à l’âne (Le temps passe), concourent finalement à faire une œuvre singulière, sans guère d’équivalent hexagonal.
Par Franck Vergeade
Lire la critique de Stave II
Sparks The Girl Is Crying in Her Latte (Island/Universal)
Les frères Mael nous emmènent au firmament de la pop avec les envolées lyriques de The Girl Is Crying in Her Latte. Ébouriffant. Avec son orchestration électronique barbelée à l’os, le morceau-titre placé en ouverture indique une orientation plus clinique, des plages qui creusent un sillon étroit. Sensation immédiatement enrichie par Veronica Lake, dont le pointillisme lorgne vers Yellow Magic Orchestra, ou par la ligne hypnotique du miracle micro-pop Escalator, avec son clavier à la Stranglers.
Par Rémi Boiteux
Lire la critique de The Girl Is Crying in Her Latte