Les 5 albums du vendredi 7 juillet à écouter absolument !

Anohni & the Johnsons My Back Was a Bridge For You To Cross (Rough Trade Records/Wagram) Treize ans après, la chanteuse à voix d’ange reforme le groupe avec lequel elle s’est révélée pour My Back Was A Bridge For You To Cross. Et, une nouvelle...

Les 5 albums du vendredi 7 juillet à écouter absolument !

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Anohni & the Johnsons My Back Was a Bridge For You To Cross (Rough Trade Records/Wagram)

Treize ans après, la chanteuse à voix d’ange reforme le groupe avec lequel elle s’est révélée pour My Back Was A Bridge For You To Cross. Et, une nouvelle fois, la magie opère. Le genre de disque qu’on écoutera à faible volume ou à s’en vriller les oreilles, selon l’humeur et le type de réconfort recherché. C’est peut-être là le miracle de la soul, sinon son mystère. Anohni a admirablement saisi combien le lieu du changement se trouve au creux de l’âme.

Par Rémi Boiteux

Lire la critique de My Back Was a Bridge For You To Cross

Julie Byrne The Greater Wings (Ghostly International/Modulor)

Sur The Greater Wings, son troisième album, l’Américaine se joue des contrastes et de sa voix soyeuse. Ainsi ses morceaux se parent-ils ici et là de subtiles touches synthétiques et de tout aussi délicates notes de harpe. Et, comme la ville par l’étendue verte, l’album est troué en son cœur par la respiration rêveuse de Summer’s End, plage instrumentale qui vient offrir sa longue conclusion à un single cristallin, semblant promettre une envolée qui restera en suspens : le verre de Summer Glass diffracte une lueur surnaturelle, quand, plus loin, le beau Flare file la métaphore lumineuse.

Par Rémi Boiteux

Lire la critique de The Greater Wings

Gabriels Angels & Queens (Warner)

Avec des chœurs gospel majestueux et le frisson des cordes, le trio de Los Angeles signe avec Angels & Queens – Part II un recueil intemporel. Respectant un équilibre entre l’émotion pure et la sophistication d’arrangements de cordes classieux, Gabriels met de la dramaturgie dans le groove et fournit avec Taboo, Glory, Great Wind ou une nouvelle version de Love and Hate in a Different Time des hymnes pour aujourd’hui.

Par Vincent Brunner

Lire la critique de Angels & Queens

PJ Harvey I Inside the Old Year Dying (Partisan Records/PIAS)

Sur un dixième album empreint de souffle et de poésie, l’artiste britannique se réinvente en beauté. Disque habité mais aussi solitaire, I Inside the Old Year Dying a été enregistré en la seule compagnie des fidèles Flood et John Parish, et les trois artistes ont conçu pour ces morceaux un canevas sonore à mille lieues des sentiers battus. Ces visions au lexique étrange transmettent les sensations d’une jeune adolescente dont les repères vacillent. Tel est le sortilège accompli par la poésie de PJ : faire sonner la plus folle ambition comme s’il s’agissait de l’enfance de l’art.

Par Rémi Boiteux

Lire la critique I Inside the Old Year Dying

Little Dragon Slugs of Love (Ninja Tune/PIAS)

Sur Slugs of Love, le groupe suédois se concentre sur la matière sonore et la production, au point de presque en oublier de composer des chansons. C’est un album dont on peine à faire émerger des instants. Si ce n’est, bien sûr, la présence de Damon Albarn, rayonnant sur Glow, ou le morceau Lily’s Call, rengaine électronique puissante qui vient casser l’ambiance feel good un poil British et dominante. Bourré d’idées, joliment foutraque, ce disque est un terrain d’expression sécurisant pour la voix veloutée de Yukimi Nagano.

Par Brice Miclet

Lire la critique de Slugs of Love