Les 5 albums du vendredi 8 septembre à écouter absolument !
James Blake Playing Robots Into Heaven (Island/Universal) Plus prolifique que jamais (un album en 2021, de multiples collaborations rap, un album d’ambient), l’artiste anglais délaisse quelque peu le chant pour revenir à ses 1ers amours dubstep...
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James Blake Playing Robots Into Heaven (Island/Universal)
Plus prolifique que jamais (un album en 2021, de multiples collaborations rap, un album d’ambient), l’artiste anglais délaisse quelque peu le chant pour revenir à ses 1ers amours dubstep sur un disque joliment anachronique. Pas désuet, mais complètement anachronique, Playing Robots Into Heaven est la réverbération d’une époque pas si lointaine (du post-postdubstep ?), un album fantasmé et ludique, un rêve de gosse – pour nous comme pour lui. Un disque aussi précieux qu’inattendu, venant panser une plaie discographique qu’on ne savait pas ouverte.
Par Théo Dubreuil
Lire la critique de Playing Robots Into Heaven
The Chemical Brothers For That Beautiful Feeling (Virgin Records/Universal)
Le dixième album du duo mancunien est peut-être ce que l’on a entendu de plus fêtard, jouissif et excitant pour prolonger l’été. For That Beautiful Feeling dévoile heureusement de nouvelles manières de faire de la dance music. Il y a ce beat neptunien (Fountains), cette fusion à chaud de gimmicks pop et de samples de drum-machine, mais aussi ces deux morceaux enregistrés en la brillante compagnie d’Halo Maud (le single Live Again et la conclusive chanson éponyme).
Par Maxime Delcourt
Lire la critique de For That Beautiful Feeling
Róisín Murphy Hit Parade (Ninja Tune/PIAS)
Trois ans après le très dansant “Róisín Machine”, l’Irlandaise plonge tête baissée dans la soul et le funk qu’elle magnifie avec un immense panache. Du jazz désossé à l’electro-pop remuante, de la variété italienne à la house raffinée, du Broadway clinquant au disco déviant, chaque nouvel album de Róisín Murphy est une remise en question autant qu’un refus de se laisser enfermer dans une case. Dès What Not to Do, perle d’electro entêtante où sa voix file le tournis, le ton est donné : Hit Parade sera une exploration psychédélique des tréfonds de la soul music et du funk, twistée par un sens insolent de la pop et par un certain hédonisme baléarique.
Par Patrick Thévenin
Lire la critique de Hit Parade
Romy Mid Air (XL Recordings/Wagram)
Après ses camarades Jamie XX et Oliver Sim, Romy Madley Croft signe un 1er album solo qui sent le dancefloor moite et la fierté queer. À découvrir sur la scène de Rock en Seine vendredi 25 août. Mid Air, avec ses onze titres capables d’alterner purs bangers à faire trembler Ibiza (Enjoy Your Life, qui sample La Vita de Beverly Glenn-Copeland – que Romy a découvert en concert avec la chanteuse Robyn), douces ballades balearic (The Sea, comme un hommage transi à Everything but the Girl) ou house saisie dans son hédonisme le plus brut (l’irrésistible She’s on My Mind), est une bouffée d’ecstasy parfaitement addictive, qui passe du rire aux larmes, du salon au dancefloor, de la naïveté à la gravité, avec toujours la même aisance.
Par Patrick Thévenin
Lire la critique de Mid Air
Sparklehorse Bird Machine (Anti-/PIAS)
Treize ans après le suicide de Mark Linkous, les enregistrements choyés par son frère Matt deviennent un véritable cinquième album. Hormis quelques titres laissés en l’état, Matt Linkous a convoqué l’entourage (musical ou familial) de Sparklehorse pour harmoniser l’ensemble et lui apporter une touche finale dans le respect de l’esthétique du groupe. On retrouvera dans Bird Machine autant le dépouillement sublime du 1er LP que le bourbier miné de Good Morning Spider (1998), et bien plus que les étincelles émises par la production de Dave Fridmann surl’intemporel It’s a Wonderful Life (2001) ou que l’aspect plus policé impulsé par Danger Mouse pour Dreamt for Light Years in the Belly of a Mountain (2006).
Par Rémi Boiteux
Lire la critique de Bird Machine