Les 5 comédies les plus drôles de Jean-Paul Belmondo
Polars, drames psychologiques ou historiques, films d’action, comédies… Belmondo a tout joué. A partir de la fin des années 70, après l’échec de Stavisky d’Alain Resnais, dont il était producteur, il se tourne résolument vers un cinéma commercial....
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
Polars, drames psychologiques ou historiques, films d’action, comédies… Belmondo a tout joué. A partir de la fin des années 70, après l’échec de Stavisky d’Alain Resnais, dont il était producteur, il se tourne résolument vers un cinéma commercial. Côté comédie, cela va donner L’Animal, Flic ou voyou, Les Morfalous ou autres Guignolo, dont nous éviterons de vous causer tellement ils sont infâmes. Dans le genre de la comédie (d’aventures, mais pas toujours), c’est d’évidence – comme vous le verrez – Philippe de Broca qui aura su tirer le meilleur du talent comique de Bébel.
1. L’Homme de Rio de Philippe de Broca (1964)
Quelqu’un a un jour décidé que L’Homme de Rio, c’était du Tintin au cinéma. Pourquoi pas pour le côté aventures à rebondissements, mais L’Homme de Rio est beaucoup plus drôle, glamour, charmant que tout Hergé. On dit aussi que la saga Indiana Jones serait née de l’admiration de Spielberg pour le film français (il semblerait que Jacques Dutronc ait même été un moment pressenti pour jouer le rôle de Jones). Ce qui est certain, c’est que L’Homme de Rio est un film plein de grâce et de charme exotique, grâce à un duo inoubliable plus qu’à un seul acteur : Françoise Dorléac et Jean-Paul Belmondo sont beaux , jeunes, épatants, et ont des rapports amoureux qui viennent de ceux qu’on trouve déjà dans les films d’Howard Hawks, où l’amour et la détestation ne font qu’un pour donner du sel à l’érotisme. Un classique immarcescible.
>> A lire aussi : Pourquoi Jean-Paul Belmondo incarnait le cinéma français tout entier2. Les Tribulations d’un Chinois en Chine de Philippe de Broca (1965)
D’après le célèbre roman de Jules Verne, une adaptation qui rappelle effectivement davantage les aventures de Tintin que L’Homme de Rio. C’est un film pour enfants, sans doute, mais baigné de poésie, d’idées de cinéma hurluberlues (le striptease “à l’envers” d’Ursula Andress – elle commence son numéro nue et finit habillée…). Belmondo bondit dans tous les sens, ça n’a ni queue ni tête, mais la tête nous tourne.
3. Les Mariés de l’An II de Jean-Paul Rappeneau (1971)
Rappeneau était co-sénariste de L’homme de Rio. On retrouve dans Les Mariés de l’an II les rapports conflictuels érogènes qui font le sel amoureux des comédies sentimentales, des screwball comedies. L’action se déroule sous la Terreur, à Nantes. Belmondo, de retour d’Amérique après y avoir fait fortune, revient en France. Mais sa femme (Marlène Jobert) file le parfait amour avec un chef chouan (Sami Frey). Une comédie débridée, pleine d’action. Un vrai film de cape et d’épée ou Bébel retrouve un peu l’ambiance Cartouche de Philippe de Broca.
>> A lire aussi : Mostra de Venise 2021 : un palmarès féminin et inattendu4. Le Magnifique de Philippe de Broca (1973)
Une idée géniale, sans doute lointainement inspirée par la célèbre (et très courte) nouvelle du grand humoriste américain James Thurber, La vie secrète de Walter Mitty. François Merlin, écrivain, est contraint d’écrire des romans de gare d’espionnage pour survivre. Mais il mélange très facilement sa vie rêvée et ses fantasmes. Jusqu’au jour où une étudiante (comme Ursula Andress dans Les Tribulations…) en sociologie (Jacqueline Bisset, quand même) débarque dans sa vie et se passionne pour sa littérature. Il tombe amoureux et l’écriture de ses romans fluctuent selon les méandres de son cœur. Un sommet de drôlerie et un film qui bénéficie d’un statut de simili-culte.
5. L’Incorrigible de Philippe de Broca (1975)
Un petit escroc sympathique et flambeur (devinez qui ?) sort de prison et reprend immédiatement ses activités illicites. Complètement mytho, agité du bocal, Belmondo est mis sous la surveillance d’une agente ravissante du ministère de la justice. Charmé, il découvre rapidement que la jeune femme pourrait lui permettre de voler un retable flamand de grande valeur. Mais comment choisir entre le cœur et l’argent ? Grand numéro de Belmondo, mais aussi sans doute le plus beau de Julien Guiomar, fidèle d’entre les fidèles dans la bande à Bébel, qui joue le rôle d’un faux oncle misanthrope et haut en couleurs confit dans une roulotte comme s’il s’agissait d’un ermitage. Grandiose.