Les 7 clips incontournables de Daft Punk

Da Funk (extrait de Homework, 1997) Réalisé par un Spike Jonze en pleine ascension dans le monde du vidéo-clip – mais bien avant le succès de son film Her (2013), le clip de Da Funk a accompagné, voire propulsé, le succès de Thomas Bangalter...

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Da Funk (extrait de Homework, 1997)

Réalisé par un Spike Jonze en pleine ascension dans le monde du vidéo-clip – mais bien avant le succès de son film Her (2013), le clip de Da Funk a accompagné, voire propulsé, le succès de Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo. Mettant un scène un chien anthropomorphe et plâtré dans la poisseuse et oppressante Big Apple, Spike Jonze a su capter avec brio l’insidieuse mélodie de Da Funk craché ici par les enceintes d’un ghetto-blaster.

Around The World (extrait de Homework, 1997)

Quoi de plus naturel pour le duo casqué, maîtres parmi les maîtres de l’échantillonnage des samples, que de faire appel au géo-trouvetou DIY Michel Gondry pour figurer la (dé)composition musicale. Avec ses championnes de natation, synchonisée évidemment, ses squelettes ou ses robots comme autant d’instruments qui performent le morceau Around The World, Michel Gondry aboutit à un chef d’œuvre ludique, dépouillé mais Ô combien satisfaisant.

>> A lire aussi : En 1997, Daft Punk évoquait la sortie imminente de son premier album 

Revolution 909 (extrait de Homework, 1997)

Dans la longue liste des réalisateurs de talent dont Daft Punk s’est alloué les services, Roman Coppola figure en très bonne place avec ce Revolution 909 qui allie la violence de la répression policière sur les rave parties et un grand moment d’absurde voire burlesque avec une recette de pâtes bolognaises. Le tout, dans une boucle temporelle assez virtuose.

One More Time (extrait de Discovery, 2001)

Moment de grâce parmi les moments de grâce, le concert euphorique et fiévreux capté par le maître de l’animation et papa d’Albator, Leiji Mastumoto, dans son long-métrage Interstella 5555, pose les fondements du chef d’œuvre Discovery. Précédant l’enlèvement du groupe fictif au cœur du film d’animation, il capture un dernier instant d’osmose extatique.

Digital Love (extrait de Discovery, 2001)

Toujours dans le même long-métrage signé Leiji Matsumoto, Digital Love résonne comme un aparté dans le récit de d’Interstella 5555. Sorte d’errements cyber-oniriques, le morceau chanté par Thomas Bangalter lui-même prend ici des allures de rêverie sur fond de space-opera. La grâce du character design du personnage féminin digne d’Albator et ses derniers instants nerveux sur le fameux solo final font du clip de Digital Love un des sommets de Discovery.

>> A lire aussi : 1995 - 1996 : Daft Punk sans casque sur scène et en interview

Technologic (extrait de Human After All, 2005)

Si Daft Punk n’est pas en reste lorsqu’il s’agit de proposer des clips qui confinent parfois à l’absurde, la vidéo dérangeante qui accompagne Technologic fait tout de même figure d’exception. Réalisée par le duo lui-même, elle met en scène une poupée décharnée en animatronic qui n’est pas sans rappeler la satire politique de John Carpenter, Invasion Los Angeles. Une filiation appuyée par les paroles du morceau qui, à l’instar du Obey de Carpenter, sont ici martelées sur les écrans.

Lose Yourself To Dance (extrait de Random Access Memories, 2013)

Sûrement pas le clip le plus abouti de Daft Punk, ni même le plus marquant, pourtant la vidéo de Lose Yourself To Dance, réalisée par Warren Fu, Paul Hahn et Cédric Hervet, capture l’essence du groupe. De la foule reprenant le motif pyramidal en passant par cette scène évoquant le vaisseau de Rencontres du troisième type, jusqu’à ces boules à facettes déclinées en vestes de costume, tout y est dans un raffinement dépouillée de toutes informations parasitaires : seule reste la danse.

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