Les autotests en pharmacie et en supermarchés, ce n'est pas pour tout de suite

SCIENCE - C’est une fin de non-recevoir assez claire. Alors que le groupe Carrefour se préparait à pouvoir vendre des autotests de détection du Covid-19 en supermarché dès ce week-end, les autorités ne sont pas de cet avis.Contactée par Le...

Les autotests en pharmacie et en supermarchés, ce n'est pas pour tout de suite

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Les autotests seront disponibles en pharmacie et non en supermarché. Et cela va prendre du temps.

SCIENCE - C’est une fin de non-recevoir assez claire. Alors que le groupe Carrefour se préparait à pouvoir vendre des autotests de détection du Covid-19 en supermarché dès ce week-end, les autorités ne sont pas de cet avis.

Contactée par Le HuffPost, la Direction de la Santé (DGS) rappelle ce vendredi 19 mars que “les autotests Covid sont des dispositifs médicaux, la vente d’autotests en dehors des pharmacies n’est donc pas autorisée”.

Et même en officine, le grand public n’y aura pas accès tout de suite. Si la Haute autorité de la santé a donné son feu vert à leur déploiement, la DGS précise que celui-ci se fera pas étape. Le directeur général de la santé, Jérôme Salomon, avait pourtant annoncé leur mise en vente “dès cette semaine, en supermarché ou en officine”.

Mais les délais se sont, semble-t-il, rallongés. D’abord et avant tout, “une expérimentation sera menée au cours du moins de mars afin d’évaluer la qualité des prélèvements” des autotests. Ensuite, si ces retours sont positifs, leur utilisation sera réservée dans un premier temps à des “campagnes de dépistages itératifs à large échelle”.

Des campagnes spécifiques comme pour les tests salivaires

En clair, les autotests seront utilisés pour des dépistages ciblés vers “des populations qui se testent moins ou qui ont besoin de se faire tester régulièrement”. Et la DGS de donner quelques exemples: “des habitants d’Outre-Mer, des populations lycéennes ou étudiantes (en particulier les 15-19 ans), des populations précaires ou des habitants issus de quartiers prioritaires.”

Une stratégie similaire à celle utilisée pour les tests PCR salivaires, théoriquement autorisés par la HAS mais actuellement réservés pour les campagnes de dépistage de l’Éducation nationale dans les écoles ou encore dans des Ehpad.

C’est seulement ensuite que les autotests seront vendus en pharmacie, avec un encadrement spécifique: pédagogie sur les consignes d’utilisation, sensibilisation au contact tracing, etc. Si la porte n’est pas définitivement fermée pour les supermarchés, on est donc très, très loin d’un possible déploiement en grande surface. 

Un million de kits d’autotests nasaux ont déjà été commandés par Carrefour. Le distributeur espérait pouvoir les livrer dans ses magasins dès ce samedi. L’enseigne a assuré auprès de BFM qu’aucun test ne sera vendu sans autorisation.

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