Les cas de Covid-19 remontent en Europe et l'Euro n'arrange rien
CORONAVIRUS - Les cas de Covid-19 ont recommencé à augmenter la semaine dernière en Europe après dix semaines consécutives de recul, a annoncé ce jeudi 1er juillet la branche européenne de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), mettant...
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CORONAVIRUS - Les cas de Covid-19 ont recommencé à augmenter la semaine dernière en Europe après dix semaines consécutives de recul, a annoncé ce jeudi 1er juillet la branche européenne de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), mettant en garde contre un risque de nouvelle vague.
“Il y aura une nouvelle vague dans la région européenne, sauf si nous restons disciplinés”, a affirmé le directeur de l’OMS Europe Hans Kluge lors d’un point presse en ligne.
Selon l’organisation onusienne, la semaine dernière, le nombre de cas a augmenté de 10% dans la région Europe, qui compte 53 territoires, “en raison de l’augmentation des brassages, des voyages, des rassemblements et de l’assouplissement des restrictions sociales”.
Cet avertissement justement intervient en plein Euro de football, qui favorise les comportements pointés par l’OMS. Au moins 300 supporters finlandais revenus de Russie ont été testés positifs au Covid en début de semaine, tandis que l’Écosse recensait près de 2000 cas chez des personnes ayant assisté à des match, notamment à Londres la rencontre Écosse-Angleterre.
L’Euro pointé du doigt
Interrogé sur le risque que l’Euro ait joué ou joue le rôle de “supercontaminant”, le directeur de l’OMS Europe Hans Kluge a répondu: “J’espère que non, mais je ne peux pas l’exclure”. Dans ce contexte, l’OMS a appelé les villes-hôtes des derniers matches à assurer un meilleur suivi de la circulation des spectateurs, y compris avant leur arrivée et après leur départ du stade.
“Ce que nous devons regarder autour des stades c’est comment les gens s’y rendent, est-ce qu’ils se déplacent dans des convois de bus bondés ou est ce qu’ils appliquent des mesures individuelles?”, a souligné lors d’un point-presse Catherine Smallwood, une responsable de la branche européenne de l’OMS interrogée sur les recommandations face à la hausse des cas à Londres et Saint-Pétersbourg. “Quand ils quittent le stade, vont-ils dans des bars ou dans des pubs très fréquentés?”, a-t-elle ajouté.
La deuxième ville russe sera le théâtre vendredi du quart de finale entre la Suisse et l’Espagne. Quant à la capitale britannique, elle doit accueillir les demi-finales et la finale du tournoi la semaine prochaine. Selon le gouvernement britannique, plus de 60.000 spectateurs seront autorisés dans les tribunes, au lieu des 40.000 initialement prévus, dans cette enceinte d’une capacité maximale de 90.000 places.
Mais la controverse ne cesse de s’accentuer sur la tenue des matches à Wembley, alors que le Royaume-Uni est en proie à une forte poussée du variant Delta, plus contagieux et désormais dominant dans le pays.
Le vice-président de la Commission européenne Margaritis Schinas a récemment exprimé ses “doutes” sur ce projet, estimant que l’UEFA devrait “analyser avec soin” une décision qui n’est “pas innocente”. La semaine dernière, le président du Conseil italien Mario Draghi a aussi émis le souhait que la finale “ne se déroule pas dans un pays où les contagions sont en train de croître rapidement”.
La vaccination toujours insuffisante
“Cette évolution s’inscrit dans le contexte d’une situation qui évolue rapidement, d’un nouveau variant préoccupant - le variant Delta - et dans une région où, malgré les efforts considérables des États membres, des millions de personnes ne sont toujours pas vaccinées”, a alerté Hans Kluge.
Le variant Delta du coronavirus, particulièrement contagieux, devrait représenter 90% des nouveaux cas de Covid-19 dans l’Union européenne d’ici fin août, avait estimé la semaine dernière le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). L’OMS Europe s’attend à ce qu’il devienne “dominant” d’ici août sur le Vieux continent, a-t-elle affirmé jeudi.
Ce variant, repéré initialement en Inde, est 40 à 60% plus transmissible que l’Alpha selon l’agence sanitaire. En laboratoire ou en vie réelle, les études convergent sur un point: recevoir une seule dose de vaccin n’apporte qu’une protection limitée contre le variant Delta.
En août, la région Europe de l’OMS, “ne sera pas totalement vaccinée (63 % des personnes attendent toujours leur 1er vaccin) ... et sera encore majoritairement exempte de restrictions, avec une augmentation des voyages et des rassemblements”, a déclaré jeudi l’OMS.
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