Les chiffres romains ne sont pas bannis, dément le musée Carnavalet
ART - Après l’emballement médiatique, l’heure du rectificatif. Ce jeudi 18 mars, alors que l’établissement s’est récemment attiré les foudres de l’Italie, le Musée Carnavalet assure ne pas avoir complètement retiré de ses panneaux explicatifs...
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ART - Après l’emballement médiatique, l’heure du rectificatif. Ce jeudi 18 mars, alors que l’établissement s’est récemment attiré les foudres de l’Italie, le Musée Carnavalet assure ne pas avoir complètement retiré de ses panneaux explicatifs les chiffres romains.
“Je confirme que tous les visiteurs qui viendront au Musée Carnavalet au moment de la réouverture, pourront bien lire Louis XIV, XV, ou Henri IV en chiffres romains, sur tous les cartels et même pour les enfants”, a assuré la cheffe du service des publics, Noémie Giard, au micro de France Inter.
Depuis deux jours, plusieurs quotidiens italiens ont dénoncé la décision du musée dédié à l’histoire de Paris de remplacer les chiffres romains par les chiffres arabes afin de faciliter la compréhension des visiteurs. “La polémique: Louis XIV deviendra Louis 14”, a, par exemple, publié en Une Il Messaggero, le journal de la capitale italienne.
Les chiffres romains ne sont pas abandonnés au musée : ils sont utilisés pour les noms des rois et empereurs sur près de 3 000 textes de salle, à l'exception de 170 textes de médiation universelle accessibles à tous les publics.https://t.co/ZMbzcYgXL1
— Musée Carnavalet (@museecarnavalet) March 18, 2021
“Cette histoire des chiffres romains représente une synthèse parfaite de la catastrophe culturelle en cours: d’abord on n’enseigne pas les choses, puis on les élimine pour que ceux qui les ignorent ne se sentent pas mal à l’aise”, écrit Massimo Gramellini, écrivain et vice-directeur du Corriere della Sera.
170 textes concernés
Alors que le Louvre a renoncé il y a quelques années à la numérotation romaine pour désigner les siècles, estimant que ses millions de visiteurs, souvent étrangers, les ignoraient, il a d’abord été pensé que le Musée Carnavalet en faisait de même.
C’est faux. “C’est uniquement sur 170 textes, sur un ensemble de 3000 contenus, qui ont été produits pour le nouveau parcours dans le musée, que nous avons choisi d’appliquer cette mesure d’accessibilité universelle, précise la responsable. C’est une réglementation européenne, pour une information facile à lire et à comprendre.”
Elle ajoute: “Il y a juste une volonté de s’adresser à tous les publics, à tous les visiteurs étrangers, aux personnes en situation de handicap psychique, qui peuvent être gênés dans leur compréhension.” De quoi calmer les foudres de Rome?
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