Les États-Unis vont réintégrer le Conseil des droits de l'homme de l'ONU
ÉTATS-UNIS - Une nouvelle rupture avec l’administration Trump. Les États-Unis ont annoncé ce lundi 8 février leur intention de “s’impliquer” à nouveau dans le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, alors que l’ancien président Donald Trump...
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ÉTATS-UNIS - Une nouvelle rupture avec l’administration Trump. Les États-Unis ont annoncé ce lundi 8 février leur intention de “s’impliquer” à nouveau dans le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, alors que l’ancien président Donald Trump en avait claqué la porte en 2018 en l’accusant d’hypocrisie particulièrement à l’égard d’Israël.
“Le président a donné instruction au département d’État de s’impliquer immédiatement et avec force” dans le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, a déclaré dans un communiqué le chef de la diplomatie américaine, Anthony Blinken.
“Pour être en mesure de s’attaquer aux insuffisances du Conseil et s’assurer qu’il remplit son mandat, les États-Unis doivent être présents à la table et faire usage de tout le poids de notre rôle de fer de lance en matière de diplomatie”, a souligné Blinken, marquant ainsi la rupture avec une administration Trump qui avait choisi plus souvent qu’à son tour la politique de la chaise vide.
“Nous le faisons parce que nous savons que le moyen le plus efficace de réformer et d’améliorer le Conseil est de travailler avec lui sur le plan des principes”, avait expliqué plus tôt le chargé d’affaires américain Mark Cassayre, dans un message préenregistré diffusé lors d’une réunion du Conseil par visioconférence.
Les États-Unis vont donc recommencer à jouer leur rôle avec leur statut d’observateur “et aura l’opportunité dans ce rôle de s’adresser au conseil, de participer à des négociations et de s’allier à d’autres pour introduire des résolutions”, a précisé le chef de la diplomatie.
“Nous sommes totalement convaincus que quand les Etats-Unis s’impliquent de manière constructive dans les travaux du conseil, avec nos alliés et nos amis, des changements positifs sont à portée de main, a-t-il ajouté.
The @UN Human Rights Council is flawed and needs reform, but walking away won’t fix it. The best way to improve the Council, so it can achieve its potential, is through robust and principled U.S. leadership. Under @POTUS Biden, we are reengaging and ready to lead.
— Secretary Antony Blinken (@SecBlinken) February 8, 2021
Réunion d’urgence pour débattre de la situation en Birmanie
Le Conseil des droits de l’Homme, basé à Genève, est “chargé de renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme dans le monde” et il a aussi pour mission de faire face ”à des situations de violations des droits de l’homme et de formuler des recommandations à leur sujet”.
C’est pourquoi ce lundi 8 février, Le Royaume-Uni, l’Union européenne et 19 autres membres du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU ont demandé une réunion d’urgence pour débattre de la situation en Birmanie, après un putsch militaire.
Cette demande “est en réponse à l’état d’urgence imposé en Birmanie, la détention arbitraire de responsables politiques démocratiquement élus et de membres de la société civile”, a déclaré l’ambassadeur du Royaume-Uni auprès des Nations unies à Genève, Julian Braithwaite.
“Nous devons répondre d’urgence à l’épreuve que traverse le peuple birman et à la situation des droits de l’homme qui s’y détériore rapidement”, a ajouté le diplomatique au cours d’une réunion du conseil par visioconférence.
Today I announced that the UK in partnership with the EU will call for a Special Session on the human rights implications of the crisis in Myanmar.
— Julian Braithwaite (@JulianWTO_UN) February 8, 2021
We must react to the calls from High Commissioner @mbachelet who has expressed her grave concerns. https://t.co/m5ZzVxMEGz
L’ambassadeur a indiqué que le groupe, qui propose une réunion d’urgence, allait informer les autres membres du Conseil de la rédaction d’une résolution.
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