Les Français n’ont jamais écouté autant de musique qu’en 2022
“On n’a jamais consommé autant de musique, en France comme dans le reste du monde”. Le Syndicat National de l’Édition Phonographique (SNEP) a rendu son verdict 2022 sur le marché de la musique enregistrée dans l’Hexagone. Confirmant la progression...
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“On n’a jamais consommé autant de musique, en France comme dans le reste du monde”. Le Syndicat National de l’Édition Phonographique (SNEP) a rendu son verdict 2022 sur le marché de la musique enregistrée dans l’Hexagone. Confirmant la progression du streaming déjà constatée au terme de l’année 2020, le nouveau bilan annuel permet de faire le point sur l’équilibre entre les différents modes d’exploitation et constate, en 1er lieu, une dynamique qui reste globalement positive.
Pour la sixième année consécutive, le chiffre d’affaires du marché français de la musique est en hausse de 6,4 %. En 2022, ce chiffre atteint un montant de 920 millions d’euros et confirme la tendance amorcée en 2017. Ce que relève le rapport publié hier, mardi 14 mars, c’est surtout la mutation des modes de consommation, et par-là même, d’exploitation.
2022 : Une dynamique globalement positive entretient la progression du marché français
— Le SNEP (@snep) March 14, 2023
Dossier : https://t.co/1JTtfN4Mhj#ConfSNEP pic.twitter.com/wdg7hNIMVn
L’ère du streaming
Première et principale raison de cette croissance : l’exploitation numérique, qui en reste le moteur, en hausse de 12 % depuis l’année dernière. À tel point que sur la décennie 2012-2022, il apparaît que le modèle s’est complètement inversé. Là où l’exploitation physique constituait l’essentiel des ventes en 2012, laissant une part de 25 % du marché au numérique, c’est aujourd’hui ce dernier qui truste le gros du podium, avec 74 % des ventes.
On note d’ailleurs une nouveauté cette année : après TikTok et les principaux réseaux sociaux, les revenus générés par YouTube Short tombent à leur tour dans l’escarcelle des chiffres relevés.
Musique enregistrée 2012-2022 : l’inversion du modèle en une décennie
— Le SNEP (@snep) March 14, 2023
Il y a dix ans, le numérique représentait un quart des ventes de musique, en 2022 près des trois quarts.
Dossier : https://t.co/1JTtfN4Mhj#ConfSNEP pic.twitter.com/yMuOce6U8R
En France, on n’écoute pas de la musique que sous la douche
Face au maintien du numérique, les ventes physiques accusent une baisse, qui s’explique notamment par un chiffre 2021 gonflé par le rebond des ventes à la sortie de la pandémie. Les chiffres font néanmoins la part belle au vinyle, au détriment du CD. Pointant la crise des matières 1ères et des incapacités de production, en partie responsable du coût de la galette noire, le SNEP note une progression plus modeste mais qui représente désormais 45 % des ventes physiques et un engouement des plus jeunes (moins de 35 ans) pour ce format.
Reste que le rapport des Français·es à la musique reste aussi vif, plus encore d’ailleurs et ce, même si la façon dont il l’exprime a changé. En comparaison avec la période pré-Covid, le temps d’écoute hebdomadaire a augmenté de 3h30, portant ce dernier à 17h en moyenne par semaine.
Les français écoutent de plus en plus de musique : 17h hebdomadaires en moyenne, soit 3h30 de plus qu’il y a 3 ans
— Le SNEP (@snep) March 14, 2023
L’écoute musicale en mutation : abonnement & radio font encore jeu égal en temps passé
Dossier : https://t.co/1JTtfN4Mhj#ConfSNEP pic.twitter.com/6OEfXpNdfb
Cocorico
Et deuxième bonne nouvelle, la faveur de ces écoutes va majoritairement au répertoire français. Le SNEP relève en effet : “La France est n°1 en Europe pour l’écoute du répertoire local en temps passé, tous styles musicaux confondus.” La pop, la chanson française et la musique urbaine restent toutefois en tête de la consommation.
La production française occupe 77% des meilleures ventes d’album. Les jeunes talents côtoient les artistes établi·es, puisque 32 des 200 meilleures ventes concernent un 1er album, mais le bilan déplore que les femmes soient encore peu visibles. Au sein de ce classement, on retrouve Orelsan en 1ère place, suivi de Ninho et, plus fort encore qu’en 2020, Jul y comptabilise six albums. 17 albums sont français parmi les 20 plus vendus et comptent parmi leurs rangs Clara Luciani avec Cœur ou Lomepal avec Mauvais Ordre.
Dynamisme de la production musicale française
— Le SNEP (@snep) March 14, 2023
77% de prod. françaises au Top 200 des meilleures ventes d’albums en 2022
Emergence : 32 jeunes talents placent un 1er album dans le Top 200, dont 26 produits en France
Dossier : https://t.co/lR4SzJGw6V#ConfSNEP pic.twitter.com/zZ97ZMf26P