Les Français un peu moins nerveux au volant avec la crise sanitaire, mais...
VOITURE - Un “effet indirect” de la crise sanitaire: les Français sont un peu moins nerveux au volant depuis l’éclosion de la pandémie de Covid-19, selon le 11e baromètre de la conduite responsable de la fondation Vinci Autoroutes publié ce...
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VOITURE - Un “effet indirect” de la crise sanitaire: les Français sont un peu moins nerveux au volant depuis l’éclosion de la pandémie de Covid-19, selon le 11e baromètre de la conduite responsable de la fondation Vinci Autoroutes publié ce mercredi 12 mai.
Ils ont ainsi l’injure moins facile quoique encore très fréquente: 65% ont déjà insulté un autre conducteur, soit une baisse de cinq points par rapport à la précédente enquête, effectuée en début d’année dernière avant que n’éclate la pandémie de coronavirus.
Ils sont aussi moins nombreux à klaxonner de façon intempestive (53%, -3 points) et à considérer devenir une personne différente avec un volant entre les mains, soit plus nerveuse, impulsive ou agressive (16%, -4 points).
Franciliens et habitants de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur sont les plus nerveux, les 1ers klaxonnant par exemple le plus (65%), les seconds ayant l’injure facile davantage qu’ailleurs (70%). Les Normands, au contraire, sont les plus calmes avec seulement 55% des conducteurs qui admettent insulter d’autres automobilistes au volant.
88% craignent l’attitude agressive d’autrui
La crise sanitaire aurait-elle, dès lors, apaisé les conducteurs ? Pour la déléguée générale de la fondation Vinci Autoroutes, Bernadette Moreau, elle a surtout eu un “effet indirect”, dans la mesure où, avec les restrictions de déplacement, “il y a moins de monde sur la route, moins de trafic, et donc moins de tensions”.
“L’intérêt sera de voir si ces meilleurs comportements perdurent dans le temps ou si l’on va revenir au monde d’avant”, ajoute-t-elle auprès de l’AFP.
Cette légère amélioration est d’ailleurs à nuancer, poursuit-elle, puisque 88% des conducteurs (+1 point) ont peur de l’attitude agressive d’autrui.
D’ailleurs, 79% des conducteurs français admettent faire des écarts au Code de la route. Une spécificité française : la confiance dans la pertinence de la règle ne motive que faiblement son respect: 20% pour le Code la route, 10 points de moins que la moyenne européenne.
“La règle, qu’il s’agisse du Code de la route ou des consignes sanitaires, est plus souvent perçue comme une contrainte que comme une protection. En s’octroyant des petits arrangements avec celle-ci, les conducteurs privilégient leur bénéfice immédiat, négligeant le risque potentiel d’accident et comptant sur leur capacité de maîtrise pour l’éviter”, explique Bernadette Moreau.
Les “distracteurs” à la hausse
Et l’utilisation en conduisant des “distracteurs” (téléphone, systèmes de guidage par GPS) est elle franchement en hausse, une tendance continue depuis plusieurs années: 54% (+6 en un an et +14 en cinq ans) téléphonent en utilisant un système Bluetooth et 44% paramètrent leur GPS (+3 et +8).
Les Franciliens trônent en tête dans ces deux catégories (62% et 48%).
“Les distracteurs prennent encore plus de place. On a l’impression que ça ne va jamais s’arrêter, notamment car les véhicules sont toujours plus connectés et donnent l’illusion qu’on peut faire plusieurs choses à la fois”, commente Bernadette Moreau. Un Français sur 10 a déjà failli avoir un accident à cause de l’utilisation du téléphone portable au volant.
Enquête réalisée par l’Ipsos par Internet du 2 au 15 mars 2021, auprès de 2.400 Français âgés de 16 ans et plus, dont minimum 200 personnes dans chacune des 12 régions administratives (hors Corse), selon la méthode des quotas.
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